Liadé Gnazégbo, militant de la gauche socialisteCÔTE D'IVOIRE 

Liadé Gnazegbo nous redresse par rapport à un article publié par nos soins. A lire.

A la suite d’une réflexion faite sur la cohésion des ivoiriens sur l’actualité politique, intitulée:” Savoir apprécier, n’est pas synonyme d’achat de conscience” nous avons été redressé par l’observateur Liadé Gnazegbo. Pour lui, il y a beaucoup de choses qui n’ont pas vont pas en Côte d’Ivoire et que de tels écrits, ne rendent pas service au gouvernement.

Beaucoup nous croient au restaurant du RHDP, lieu qui semble avoir ses codes pour y avoir accès. Non, nous n’y sommes pas, sauf qu’étant sur le terrain, nous observons des avancées que nous estimons notables à relever. Voilà ce que nous écrit le doyen Liadé Gnazegbo:

“Tu n’es plus dans le rôle d’un journaliste indépendant, mais plutôt dépendant d’un système. Tu n’es plus un homme libre mais un journaliste organique, engagé aux côtés du pouvoir. Un développement s’apprécie sur trois critères principaux (IDH): l’espérance de vie à la naissance; l’éducation; le PIB par habitant.
En Côte d’Ivoire, l’espérance de vie à la naissance se situe entre 58 et 56 ans parce que plus de 70% des ivoiriens, n’ont pas accès à l’eau potable, l’invasion des médicaments prohibés sur nos marchés ou dans les rues, tue plus que le cancer et le sida.
L’école est dans la rue car le taux d’admissibilité au BAC est de 30% chaque année, les classes sont surpeuplées, les universités souffrent, la Côte d’Ivoire avoisine les 50% du taux d’alphabétisation, etc..

Le PIB: la grande majorité des ivoiriens vit avec -1 $ par jour car notre croissance n’est pas endogène mais exogène. La croissance démographique est supérieure à la croissance économique. Les jeunes de – 30 ans sont frappés par un chômage massif, beaucoup n’ont pas accès à des soins de santé primaires, etc.

La Côte d’Ivoire est  un pays qui est en régression sur le plan humain. Nous sommes dans un mirage de développement. Ton article est partisan, et fait abstraction sur les difficultés réelles des populations. Ce n’est pas normal. Tu n’aides pas le gouvernement à corriger ses lacunes” Dixit Liadé Gnazegbo.

Nous sommes à la fois heureux et tristes. Heureux parce que nous sommes suivis et tristes parce qu’en allant à droite, on est taxés, à gauche, on est taxés. Que faire ? La question est posée au gouvernement, avec qui, nous n’avons aucune accointance. Néanmoins, si nous avons voulu trahir notre collaboration avec Liadé Gnazegbo qui nous nourrit de ses riches enseignements, c’est parce que ce qu’il nous reproche peut servir justement au pouvoir pour qu’il prenne ses responsabilités. Tout est en honneur.

Joël ETTIEN
                          Directeur de publication: businessactuality.com

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