Mali: Enfin, les rues ont eu raison du président Boubacar Kéita.

Enfin, les rues ont raison sur l’entêtement du président malien Ibrahim Boubacar Kéita, alias, IBK, ce jour du 18 août 20 et le monde entier salue, cette résistance et ce courage qui ont accouché cette chute.

C’est la fin du règne du président Ibrahim Boubacar Kéita

Le président Boubacar Kéita n’a pas voulu se mettre à l’heure des revendications de son peuple qui l’accusait de comploter avec l’extérieur à cause des minerais et du pétrole découvert. Les maliens ne comprenaient pas les raisons, de la tuerie sauvage de leurs compatriotes dans les zones nord devenues la proie facile des terroristes et djihadistes, tuant et semant la terreur et la chienlit et enfin, il a commencé à tripatouiller, les élections.

Dans ces zones riches en ressources naturelles, toutes les grandes puissances, s’y trouvent et pourtant, c’est là, où les pauvres ressortissants paient le lourd tribut. La France y est depuis longtemps, avec son armée Barkhane et rien ne se fait. Sur quoi, le président IBK basait sa force de vouloir s’en sortir ?

Ces maliens, qui n’ont que 2% d’immigrés sur leur territoire, peuvent mener une révolte pouvant aboutir sur des renversements de situation, comme ce qui vient de se passer, chasser de Sebenikoro, dans sa résidence, en ce jour du mardi 18 août 2020 le président IBK, qui n’a pas voulu comprendre tôt et que tard, l’a mis entre les mains de ses adversaires. Quel serait son sort ? l’armée a pris ses responsabilités.

Il avait bien fait de mettre sa famille à l’abri en Côte d’Ivoire depuis que les rues scandaient sa chute. Maintenant qu’il est captivé, quel serait son sort ?

Les maliens ont privilégié leurs propres intérêts au détriment de l’intervention calculée de la CEDEAO, l’UMOA et j’en passe. Maintenant que les choses sont faites selon l’entendement des maliens, c’est là, que les autres vont se mettre en rang pour faire allégeance au nouvel homme fort du Mali. Il n’est pas un terroriste, mais le maître de la victoire des rues.

Que vont-ils faire à tous ces anciens dignitaires pris comme des poissons dans l’eau ? Nous attendons la suite !

                                                 Joël ETTIEN

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