Mali: Le président IBK va exposer la vie de ses parents.

De son obstination à vouloir rester au pouvoir, le président malien IBK va exposer tous les parents et ses proches à des assassinats. Les maliens ne sont pas comme les ivoiriens et de leur formation politique avérée, s’ils ont décidé le départ de leur président, que ce dernier en tienne compte pour ne pas élargir la sanction à ses propres parents biologiques et politiques.

Le président IBK veut-il mettre ses proches en situation de danger ?

Si la population réclame son départ, c’est maintenant et qu’il en tienne compte. Toutes les négociations ont échoué et tout le monde veut son départ. Ce matin, on annonce l’assassinat d’un des maires de Bamako et la saignée va se poursuivre.

Devant ce refus collectif et sa démission unanime exigée, il n’a plus le choix et ce ne sont pas ses larmes qui pourront calmer la colère du peuple. A quel moment, le président IBK a failli ? C’est sans nul doute, les conditions de ces dernières élections générales où il y a eu beaucoup d’irrégularités décriées par l’ensemble de la classe politique. Il aurait dû en tenir compte rapidement, mais il a cru à la soumission de ce peuple qui a un passé politique historique remarquable.

Quand un peuple est formé politiquement, il s’occupe de sa propre défense et c’est ce qu’on assiste au Mali. Toutes les tractations pour ramener la paix, ont échoué et la seule alternative, c’est le départ de leur président IBK.

Ce n’est pas nouveau dans ce pays pour qu’il s’obtienne à rester sur le trône pour mourir. C’est un pays qui est habitué à des renversements politiques. Le président Moussa Traoré, est passé par là, ensuite, le Général ATT et de tous ceux-là, lui IBK était parmi les meneurs. Maintenant que c’est son tour, il doit partir.

En plus sous sa mandature, son pays est ouvert à trop de tueries et des djihadistes masqués qui tuent, pillent malgré la présence de l’armée française dont l’inefficacité et la complicité énervent la population et comme, c’est lui qui incarne l’autorité de l’état et qui n’est pas capable de prendre ses responsabilités, le peuple va les prendre à sa place.

Le mieux, c’est de partir maintenant pendant que le fer est chaud, sinon les maliens lui donneront la forme. Ils sont déterminés et personne et rien ne semble les stopper, même un conseil spécial de l’ONU, ne pourra rien y faire.

                                                                   Joël ETTIEN

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