Si le PDCI RDA décrie la CEI, il faut bien l’écouter.
La commission électorale indépendante, la CEI, l’organe qui régule toutes les élections en Côte d’Ivoire a ouvert, la période de la révision des listes électorales, l’enrôlement, c’est maintenant qu’il faut tout faire pour éviter de l’effusion de sang pouvant conduire à des morts d’Hommes.
A peine la CEI annonce la révision des listes électorales que le PDCI RDA du président Bédié, monte au créneau pour dénoncer des magouilles à venir. C’est eux qui sont dans le bois sacré. Alors si le vieux Bédié envoie son porte-parole venir vertement décrier une combine, il faut bien se poser des questions et ils ont bien fait de le dénoncer maintenant pour éviter le pire aux ivoiriens, pendant la période de ces élections.
Il faut que tous ces partis politiques harmonisent leur violon, c’est ce qu’ils ont toujours fait pour occasionner des morts pour des élections qui sont censées apporter du bien-être aux populations. La CEI a un grand rôle à jouer pour rassurer les ivoiriens puisque c’est elle qui organise toutes les élections et qui transmet les résultats au conseil constitutionnel qui proclame les résultats définitifs. Mais bien avant d’en arriver là, très souvent, sur le terrain ce sont des heurts.
Pourtant, la Côte d’Ivoire n’est pas à son seul essai dans les élections, pourquoi donc à chaque fois, on ne tire jamais les leçons du passé et qu’on refait les mêmes choses ?
Cette fois-ci, il faut que la CEI qui fait le tour des chancelleries, les chambres, les ministères en charge de l’équilibre du pays, fasse montre d’une expérience pour organiser toutes élections propres à venir, dans la paix, la sérénité et que le perdant ait le courage d’aller saluer le vainqueur.
Si le PDCI RDA du président Bédié lève la voix, il faut l’écouter et voir comment remédier pour éviter des chamboulements graves à partir de 2023 et de 2025. Il faut que la Côte d’Ivoire arrête de se donner en spectacle dans les élections.
On ne gouverne pas les ossements, mais des êtres humains. On ne détruit pas ce qu’on prétend aimer.
Joël ETTIEN
Directeur de publication: businessactuality.com
