Terrorisme: un néologisme pour expliquer des barbaries en Afrique.

Nous allons vous faire partager une expérience sur le terrorisme en Afrique noire. c’est un néologisme pour expliquer l’inexplicable. Qu’est-ce que s’est que le terrorisme ? C’est juste des actions barbares, d’une rare violence qui traumatise un peuple qui le pousse à fuir et à la fin quitter son espace vital où il ne peut plus cultiver pour se nourrir et souvent, ce sont les peuples qui vivent sur des terres riches. C’est ce que les occidentaux ont fait subir aux noirs depuis la nuit des temps pour déraciner l’Afrique par les féroces pratiques, d’esclavage, de traite négrière, de colonisation et l’Afrique en a tellement souffert qu’elle a perdu toute sa dignité.

Comment explique-t-on le sens de ces tueries et barbaries dont on change de dénomination tous les jours ? Tantôt, ce sont des djihadistes et vers la fin, pour faire peur aux victimes, le mot fétiche revient: le terrorisme.

Comment, de nos jours, chasser des peuples enracinés dans leur culture, tradition et mode de vie de leur terre, pendant ce temps, ces sous-sols sont pillés ? On éloigne par la terreur ces peuples qui, ne peuvent rien face à ces fusils d’assaut, des lances roquettes comme si ces zones étaient en guerre contre l’extérieur. On emploie le mot fétiche le terrorisme, pour justifier ce traumatisme de ces peuples, il faut bien une raison ? C’est laquelle ?

Pourquoi en Afrique quand un peuple frère est attaqué les autres croisent leurs bras sans aucune manifestation de solidarité si ce n’est pour enfoncer le clou par des sanctions à la déshumanisation ? On ne cessera jamais de le répéter, l’Afrique est mal partie. On parle de continent d’avenir, mais pour qu’elle le devienne, il lui faut la paix quand-même, elle viendra quand et par qui, puisque tous les petits présidents des ilots se donnent de la redondance de chefaillons et ils retardent ce beau continent. Comment peut-on décider de son propre sort, si on n’est pas libre ?

Le monde bouge et allez voir dans les antichambres des ces chefs, ils ne dorment pas à cause de ces missionnaires qui plus est, sont plus jeunes que leurs propres enfants qui leur donnent des ordres.

Quand ils devraient coloniser, esclavagiser, ils sont venus avec les mêmes pratiques sauf que maintenant, ils tentent de les moderniser, de l’embellir sinon, ce sont les mêmes méthodes de traumatisme. Au nord de la Côte d’Ivoire, des populations entières burkinabé se sont réfugiées fuyant la terreur et aucun chef d’état en parle pour provoquer des réunions et tout ce qui les importe, ce sont des missions à l’Elysée pour prendre des photos aux larges sourires qui enfoncent leurs peuples dans la misère et la mort. 

Les dérivés de ces atrocités sont tellement variés que les énumérer serait prendre votre temps, mais nous allons en citer quelques-uns. Prenons la dictature érigée en mode de gouvernance soutenue par l’Europe en Afrique, malgré toutes les richesses de ce continent, ses cerveaux et bras valides le quittent pour aller mourir dans les eaux de la méditerranée ? Et personne n’en parle, alors que quand un bébé européen ou américain de 20 jours de naissance qui tombe dans un puits en Afrique, non seulement on vide tout le puits environnants, mais en plus, on tue tous ces africains qui habitent parce que c’est un petit blanc, pendant qu’on tue en RDC, au Burkina, au Mali, au Niger, les présidents de ces pays prennent leurs gamelles pour regarder les couleurs de l’océan. 

Tous ces peuples qu’on traumatise, c’est parce qu’ils sont assis sur des sols riches et on ne comprend pas, pourquoi faut-il les tuer autant, les traumatiser pour leur spolier ces richesses naturelles? Ils peuvent les exploiter sous la forme d’usines pour créer de l’emploi aux jeunes, mais non, c’est ôte-toi de là pour que je m’y mette sous toutes les formes de traumatisme  qu’aucun peuple au monde ne peut accepter, mais en Afrique, c’est la mort ou rien avec des chefs d’état assis dans les bureaux climatisés pendant dehors, leurs compatriotes sont pourchassés comme des animaux. Ils le savent, mais ils sont là pour augmenter la dimension des cimetières souvent ce sont dans des fosses communes qu’on les enterre sans sépulture.

Le terrorisme nouveau, n’est rien d’autres que la forme angélique pour se donner de la bonne conscience soutenue par leur civilisation qui ne s’adapte pas avec les réalités des africains.

                                 Joël ETTIEN

      Directeur de publication: businessactuality.com