Afrique: Attention aux poltrons qui servent les mauvaises causes.
La politique du troisième homme, c’est quand les blancs, pour satisfaire leurs sales besognes d’assassinat utilisent des noirs pour les accomplir. C’est toujours dans l’entourage proche du leader qu’ils vont piocher le mauvais grain qui va tout chambouler. Il faut faire attention aux poltrons qui servent les mauvaises causes, source du retard de l’Afrique noire.
L’africain face à l’argent, il n’a quasiment pas de retenue pour garder sa dignité et serait prêt à tout, on le voit dans leur quotidien, les rituels humains pour le pouvoir. Dès qu’on leur présente un tel projet démoniaque, sans réfléchir, ils s’y jettent comme des affamés, face à de la nourriture infecte, parce qu’ils seront aussi appelés président.
Une des raisons pour le retard de l’Afrique c’est l’utilisation du noir contre le progrès du noir et le développement de l’Afrique. Les exemples sont légions en Afrique. Au Zaïre, l’actuelle RDC, c’est le maréchal Mobutu qu’ils ont utilisé pour éliminer Lumumba, au Burkina Faso, c’est Blaise qui a été commis à la tâche, au Togo, c’est Eyadéma qu’ils ont commis à assassiner Olympio et chaque pays africain à son troisième homme et ainsi, fonctionne les systèmes qui ont peur de s’afficher et n’ont aucun intérêt à ce que les africains se développent comme les autres.
Hier nuit, une frayeur a retenti à Ouaga et tout le monde a cru à un coup d’état et si cela devrait arriver, c’est un autre burkinabè qu’ils utiliseraient pour tuer le président Traoré qui est plus sur les fronts que dans un bureau luxueux climatisé à Ouaga et à la fin, ils nous ont apaisé que c’était des tirs de sommation.
De tous les pays africains qui sont en train de se chercher de nouveaux partenaires, le cas du Burkina Faso, ne sera jamais digestif pour les français en plus, la junte continue de les défier en interdisant la diffusion de leur relais de télévision réservée uniquement qu’aux africains car en France, cette chaîne est méconnue du grand public, même si elle a une audience forte en Afrique.
Trop de défis à relever par le système France-Afrique qui perd des os comme on le dit dans le jargon médical. Ça ne fait que commencer et beaucoup vont suivre. Le mal africain, c’est que les africains ont peur du changement, de la découverte mais s’ils ne vont pas voir ce qui se passe chez les autres, comment sauront-ils qu’il y a meilleur à singer ?
Est-ce qu’on peut faire attention à l’utilisation d’un intrus qui vient saborder tout le travail abattu ? Très souvent ce sont des proches des leaders qu’on emploie pour les éliminer.
Il faut que les présidents malien Assimi Goïta et Traoré du Burkina fassent très attention. Ils héritent de ce passé triste.
Joël ETTIEN
Directeur de publication: businessactuality.com