Afrique: Il faut veiller aux collabos.

Il faut mettre fin aux règnes des collabos qui sont utilisés par le système comme les troisièmes hommes pour freiner l’élan de l’éveil des consciences des peuples noirs d’Afrique. Tant que les Africains n’utiliseront pas les manières fortes et violentes, cette pratique ne pourra jamais cesser et certains de  leurs compatriotes fleuriront dans ce commerce lugubre et macabre.

Attention aux taupes en Afrique

Que tous les pays africains de la zone CEDEAO qui mènent leur combat pour leur souveraineté, se méfient des taupes qui veulent démembrer leurs stratégies. Quand l’occident n’a pas d’opportunités, il utilise ce qu’on appelle: « la politique du troisième homme » qui consiste à utiliser les mêmes africains pour commettre l’irréparable.

Au Mali, au Burkina, partout où le vent de l’harmattan soufflera, il faudrait que les nouvelles autorités soient vigilantes et si toutefois elles étaient informées de remous, et qu’elles arrivent à mettre la main sur celui des leurs, jouant le rôle de freinage, il faut le placer sur « un poteau d’exécution » pour marquer les esprits.

En effet, la France était obligée de passer par ces moyens à la suite des deux guerres qu’elle avait subies. Elle avait dans ses rangs des français prêts à livrer des secrets, conspués contre les vrais français qui menaient le combat pour la liberté de ce pays; tous ceux qui s’étaient fait prendre, avaient été placés à la guillotine. Toutes les taupes qui s’étaient faites prendre, ont toutes été placées au poteau et les autres en avaient pris de la graine et la France est devenue une des grandes puissances mondiales.

C’est pourquoi, dans le combat que livrent Goïta, Damida et la liste est encore longue, s’ils ont vent d’un complot, qu’ils n’attendent pas. Comment Thomas Sankara a été assassiné et par qui ? Les exemples sont légions et il ne faudrait pas que les mêmes causes produisirent les mêmes effets. Qu’est-ce que Foccart n’avait pas fait en faisant assassiner des leaders ?

Dans son livre intitulé « Liberté confisquée », le journaliste Bernard Doza écrivait à la page 10:  » En 1958, lorsqu’il m’a fait savoir qu’il me confierait les problèmes concernant l’Afrique, il avait déjà fixé la mission à remplir, réussir la décolonisation. Jacques Foccart, le tristement célèbre parrain des réseaux qui portent son nom, commente ainsi son rôle d’homme de main au service du Général De Gaulle. C’est en juin 1958 qu’il est nommé conseiller…. »

Les pratiques de l’Elysée n’ont pas varié : promouvoir un frère noir pour commettre les sales besognes contre l’émergence des esprits. Quand il s’agit des noirs, ils font valoir les droits de l’Homme et c’est normal, mais quand des faits tragiques se produisent chez eux, ils deviennent solidaires du pire.

Il faut faire prévaloir la sentence contre les collabos que le système utilise pour abroger l’avenir des noirs africains, il faut y mettre fin en passant par ces mesures musclées.

Le système a le dos au mur, il sera prêt à tout, même marcher sur des cadavres comme la Côte d’Ivoire de Gbagbo en a vécu.

Blé Gnazégbo Laurence

                                             Correspondante Afrique de l’ouest