Afrique: la classe politique opposante ivoirienne vient de montrer sa grosse faille face au pouvoir de Ouattara.
Le peuple va s’écrouler sous le poids de la compromission de la classe politique ivoirienne dite opposante et les ivoiriens doivent être vigilants sur leur avenir pris en otage par ces leaders qui ne pensent qu’à eux, se servant toujours des circonstances pour se dédouaner, sans véritablement mener le combat réel pour sortir des jougs de l’impérialisme qui vient de les désavouer. Quelle honte !
La classe politique opposante ivoirienne vient de démontrer sa plus grande faiblesse
Depuis quelques semaines, l’opposition ivoirienne s’est braquée sur la visite du président Ouattara à Paris, faisant de celle-ci, un programme de société, comme si elle n’avait rien à faire que ça. Dans leur incapacité à affronter cet adversaire, ils cherchent toujours des abris et des refuges. Sinon, en quoi, un déjeuner peut-il se transformer en une visite d’état pour y déceler des failles de manque de tapis rouge, pourquoi Macron n’a pas serré la main de Ouattara, des futilités pour endormir que l’essentiel à libérer le peuple ivoirien.
Cette opposition a-t-elle oublié, que le Covid-19 a chamboulé les habitudes et que certaines pratiques sont reléguées aux calanques grecques ? Voici quelques exemples qui montrent la mendicité politique de cette opposition qui a pris les ivoiriens en otage :
A la composition de la CEI, l’opposition a trainé les pieds, en exigeant ses conditions pour y figurer sous le prétexte que la cour africaine des droits de l’homme et du peuple allait venir, tout arracher au pouvoir pour leur faire la part belle. On a attendu jusqu’à ce que cette cour leur serve un communiqué flou, ambigu. Jusque-là, elle attend que la cour vienne chasser Ouattara au pouvoir pour les installer et les ivoiriens espèrent toujours,
Que vaut la classe politique ivoirienne dite opposante ?
Récemment, elle a lancé des mots d’ordre de désapprobation qui ont poussé les enfants dans les rues dont beaucoup ont été tués sous le fallacieux prétexte que c’est pour chasser Ouattara du pouvoir. Aucune compassion, aucun regret jusqu’à ce que le PDCI RDA par la voix de Maurice Kakou Guikahué, vienne laconiquement dire au monde entier sur les ondes de la radio franco-africaine, que si le président Bédié n’était pas intervenu, les manifestions auraient emporté le pouvoir,
Pour une CEI décriée, ils sont tout de même, tous allés déposer leurs dossiers de candidature, pour encore endormir le pauvre peuple ivoirien que la France ferait abdiquer le candidat Ouattara qui, avant de venir en France avait déjà déposé les siens,
La même la classe politique ivoirienne dite opposante que le peuple regarde et attend de le sortir des difficultés sous lesquelles, il est plombé, a été distrait par des courriers et des lettres ouvertes au président Macron, d’intimer l’ordre à Ouattara de ne pas se candidater parce qu’il violerait la constitution et de manière illégale, sa candidature ferait l’effet contraire, en conduisant le pays dans un chao. Pour ce faire, Macron devrait le mettre à genoux, comme à l’école primaire avec des cailloux suspendus à ses épaules, comme un enfant qui n’a pas appris ses leçons et pour lesquelles, le maitre doit agir en puissant donneur d’ordre, pour le faire fléchir, mais franchement.
Quand on ne peut pas poursuivre un but, on reste chez soi. L’opposition ivoirienne dans son incapacité à affronter l’adversaire, à jouer pleinement son rôle que de distraire pour agir. Elle attend toujours de l’extérieur pour agir, oubliant les principes simples de base, la souveraineté de la Côte d’Ivoire.
Pourquoi, le président Bédié et ses amis, ne crient-ils pas à l’ONU, à l’Union Européenne et aux USA que venir toquer à la seule porte de la France qui a ses soucis ? A-t-il oublié que ce sont ces organismes qui les ont protégés quand ils étaient à l’hôtel du golf, pourquoi, c’est à la seule France vers qui, ils tendent la main, de venir déchoir l’indépendance de la Côte d’Ivoire pour devenir, un DONT-TOM parce que c’est Ouattara qui est au pouvoir ?
De cette manière infructueuse et assassine de se comporter, ils deviennent directement des collabos et les auteurs de tous les désordres qui se déroulent en terre ivoirienne. Maintenant que la France dit qu’elle ne s’ingère pas dans les affaires internes des états, quelle est la suite de leur vision ? Le peuple ivoirien doit-il continuer à leur faire encore confiance ?
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com
