Les femmes africaines et la dépigmentationINVESTIGATION 

Afrique: La vente des produits éclaircissants rapportent plus que la vente des livres.

L’organisation the Borgen Project, vient de rendre publique une enquête sur les dépenses en produits éclaircissants et les livres. Ça donne froid dans le dos. Selon cet organisme, le marché des produits éclaircissants en Afrique s’élève à 31.6 milliards de dollars l’année.

Le marché du livre en Afrique est d’1 milliard de dollars. Ils concluent que pour celui qui veut se faire de l’argent ou de la fortune en Afrique, il lui suffit de vendre de l’hydroquinone qu’à produire de la connaissance, c’est-à-dire les livres.

Sur ce continent, selon The Borgen Project, l’aliénation culturelle est le commerce le plus juteux et le plus rentable car les africains dépensent plus de 30 fois à ne plus ressembler aux africains d’origine noire, car la connaissance par les livres, est un péché ou une interdiction qui conduirait à l’enfer.

Ainsi, les africains se détestent et en voulant singer ou ressembler à leurs maîtres, ils resteront toujours des esclaves. Quand on regarde certains africains, surtout les femmes, elles ne sont plus naturelles. Tout est faux en elles cil, ongles, lèvres, la peau, les cheveux, tout est importé en elles.

Pourtant, malgré tout ce qu’elles font, les blancs ne les regardent pas et beaucoup meurent sur les bancs des opérations chirurgicales par manque d’épiderme solide.

Les marchés de ces produits toxiques font plus de recettes que la vente des livres dans les librairies. Aujourd’hui, en Côte d’Ivoire, beaucoup de librairies ont fermé boutique parce que les ivoiriens ne lisent plus, et les réseaux sociaux sont venus tout compliquer.

Est-ce les européens qui demandent à ces noirs dégarnis et rougeâtres qui ne ressemblent plus à rien ? Quand est-ce que ce complexe du blanc prendra fin dans la mentalité de ces aigris qui frustrent l’Afrique et dénient leurs us et coutumes ?

Est-ce que la politique peut-elle s’ingérer à travers des campagnes de publicité pour attirer l’attention sur la dangerosité de la consommation de ces produits toxiques qui tuent ?

Ne pas vouloir ressembler à ses semblables, n’est-il pas un crime? Faut-il interdire la vente de ces produits ? La plus grande honte, ce sont ces femmes politiques, ministres, sénateurs et députées qui pavoisent dans leurs milieux avec des teints bizarres, de ces faux cils, ongles et qui croient qu’elles peuvent faire pression sur les hommes de les chérir.

Aujourd’hui, pour quelqu’un qui a besoin d’être sauvé et qu’on chercherait une femme noire pour lui donner la guérison, le malade mourra, puisque sur 10 femmes africaines en vadrouille, aucune n’a gardé son teint naturel. Pauvre Afrique!

                                                          Atchory Alexandre

                                           Correspondant à Abidjan

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