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Coopération France-Afrique: à 70 ans, si le franc CFA pose encore problème, c’est qu’il y’a des vérités jamais dites.

Le franc CFA 70 ans après, on continue de décider de son sort.

Le CFA: opinions divergentes…

Le franc CFA a du mal à se détacher des chaînes de la France et sa suppression tergiverse. Certains chefs d’état africains comme Alassane Dramane Ouattara, proposent que le colon modifie le nom, par l’ECO, ce que tous les africains veulent savoir sa signification.

Mais pourquoi les autres monnaies, le Yen, le dollar, la livre sterling ne subissent pas les mêmes turpitudes que c’est le CFA qui passe de laboratoire en laboratoire ? En 70 ans, il y a aussi des africains qui sont sortis des grandes universités et qui ont appris, l’économie et les finances, mais alors, pourquoi vouloir infantiliser, ces têtes pensantes ?

Les débats sur la suppression par certains fabriqués par le colon, sont tout simplement délirants.  Ils sont, à la rigueur stériles. Si l’Afrique veut sa propre monnaie, où est donc le problème pour que la France se donne autant de tournis ?

70 ans d’utilisation, pensez-vous que les africains n’ont pas assez tiré les grandes leçons de cet asservissement pour tirer les conséquences de cette monnaie ? Maintenant, si le CFA doit simplement changer de nom, pour devenir ECO, pourquoi le changer donc ? Autant garder ce nom et lui laisser libre court.

Le franc CFA, vers une fin probable

La jeunesse africaine, ne veut plus subir ce que leurs aïeux ont subi et elle veut assumer sa liberté sur tous les plans. Elle boue. Aucun chef d’état africain, n’est pas capable de lui offrir des bonnes perspectives pour son avenir et pour fuir la misère, elle prend tous les risques à son corps défendant. Et cela semble normal cette souffrance.

Tous les pays africains francophones sont en proie à des guerres, des conflits, à la loi des terroristes, des djihadistes, aucune organisation internationale ou sous-régionale, ne s’en soucie guère et les africains souffrent dans leur chair et ils n’ont pas l’esprit tranquille.

Le débat sur la suppression ou le remplacement de cette monnaie, ne doit pas se décider dans les amphis théâtres mais plutôt, à des sommets des chefs d’état, les seuls accrédités à prendre des décisions. Mais, s’ils ne le font pas, le peuple souffrira, périra et les africains seront les jouets des grandes puissances qui se cachent derrière les djihadistes et les terroristes pour piller ses ressources minières et énergétiques.

Si à 70 ans, aucun chef d’état africain n’ose prendre le risque de remettre en cause l’utilisation du franc CFA, que peut la population qui n’a jamais posé cet épineux problème pendant les élections et les reconduisent pour retarder le continent africain.

Peut-on parler de souveraineté quand, l’Afrique n’a pas d’armée, sa diplomatie est gérée par l’occident, n’a pas sa propre monnaie ? Mais déjà, en parler, n’est si mal en soit. C’est le début qui est difficile. Le moral des jeunes a incrusté le débat et les autres le poursuivront et tôt ou tard, ils accepteront de s’asseoir avec l’Afrique, pour des échanges.

                                                                             Joël ETTIEN

                               Directeur de publication : businessactuality.com    

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