Les risques de la Coopération France-Côte d'IvoireINVESTIGATION 

Coopération France-Côte d’Ivoire: Trop d’immixtion.

Qu’est-ce qui bloque et dérange sur la coopération France-Côte d’Ivoire ? Nous allons poser les bases selon nos recherches, sur le fonctionnement de cette coopération, ses avantages et inconvénients, des deux côtés. Pourquoi, certains hommes politiques ivoiriens ne peuvent pas se détacher de la France et qui pour peu, l’interpellent à chaque fois qu’ils sont confrontés à un souci. Pourtant cette France quand elle veut agir pour la protection de ses intérêts, elle n’y va pas de mains mortes. Trop d’immixtion dans les affaires internes de la Côte d’Ivoire.

Les risques de la coopération France-Côte d’Ivoire

Depuis plus de plus de 60 ans, l’implication de cette France dans le retard en Afrique dite indépendante, est palpable.

Le président Ouattara n’est pas la contradiction principale contre laquelle, les ivoiriens doivent mener le combat, il n’est que l’infime partie, même s’il a accepté de jouer le mauvais rôle, que le PDCI RDA a joué pendant plus de 40 ans et que le président Bédié, n’a pas su entretenir, avec son idéologie nationaliste, dont il aurait dû impliquer la nation par une formation, en disant les choses de manière claire, au peuple et qui s’est interrompue à la suite de son concept d’ivoirité, qui avait été, la goutte d’eau de trop, mal interprété et qui s’est retourné contre lui, jusqu’à ce qu’il perde le pouvoir, par un coup d’état militaire, aidé par cette même France.

Est-ce que le président Bédié a compris la leçon pour laquelle, il a été renversé et qui le pousse à reconquérir ce pouvoir ? Aujourd’hui, la même France se méfie de lui qui est et demeure plus que tout, un patriote, un nationaliste convaincu. On ne change pas à 86 ans. Donc, le sachant, à quoi ça sert de mener un combat perdu d’avance ? La France est heureuse de voir les ivoiriens s’entretuer à travers des conflits intercommunautaires, qui finissent par des morts d’hommes et des dégâts importants, autant les ivoiriens sont divisés, autant ça les arrange, sans que les initiés comme le président Bédié, ne disent mot.

Le rôle que joue le président Ouattara, une fois au pouvoir, c’est un pacte, ou tu acceptes ou tu pars dans l’humiliation. Sinon, dans les accords de coopération, pourquoi, rétrocéder seulement que 10% de toutes les richesses ivoiriennes à la Côte d’Ivoire et laisser partir 90% aux multinationales françaises ? Voilà où le bas blesse. Sans compter, le problème de la monnaie, de la diplomatie, de la défense, le tout détenu par la France, quelle marge de manœuvre a le président de la république, pour satisfaire les besoins de plus de 26 millions d’habitants, quand, au temps du président Houphouët Boigny, la population n’était que de 4 millions ?

En principe, les ivoiriens devraient aider le président Ouattara qui a tout de même des relations dans certains grands milieux, à engager des négociations avec le système pour revoir à la hausse les accords de coopération sclérosés qui détruisent et rabaissent le développement des ivoiriens.

Si l’éducation est au rabais, pour un pays qui se veut émergent, il lui faut un taux de réussite au baccalauréat de plus de 80%, alors qu’en Côte d’Ivoire, nous ne sommes qu’à 40%. Si la santé, les routes, la transformation, la formation piétinent, pour une population de plus de 26 millions d’habitants avec un coût de vie cher, c’est parce que, ce qui revient à la Côte d’Ivoire, est trop infime pour accélérer des vraies réformes, alors comment voulez-vous qu’avec 10% rétrocédés à la Côte d’Ivoire, l’état puisse faire des économies pour bâtir, un vrai état-nation ?

Les cadres africains comme M. Ouattara, la France en a plein sous la main. Si elle voit que le peuple vomit le président Ouattara, elle va le remplacer par quelqu’un d’autre des sérails et les ivoiriens vont jubiler car pour eux, être libres c’est seulement changer de maitre.

 Quand on ne connait pas, comme un ignorant, on se livre à la mort, sans que cela serve de leçon et les pauvres africains sont dans un schéma qui les détruit et dont les initiés, participent sans mots dire. Alors, pourquoi se faire massacrer sans jamais se poser les vraies questions pour comprendre le mécanisme ?

Les présidents africains francophones aliénés

En réalité, les présidents africains francophones ne sont rien d’autre que dans la souffrance, ils ne sont que des artifices, des acteurs mis au-devant pour protéger leurs intérêts. Donc, au lieu de s’opposer par groupe ethniques, le nord contre le sud, les tribus contre les tribus, non, regardez ailleurs et protéger vos vies.

Tant que les noirs se tueront par milliers, abîment leurs propres biens, le système fonctionnera sans compassion, ni de dédommagement. Le président ivoirien, M. Alassane Ouattara, logiquement a choisi le mauvais rôle et il n’a pas le choix, il faut soutenir, si véritablement, les ivoiriens veulent s’en sortir, un jour, puisqu’il semble avoir compris, en s’alliant à d’autres supers puissances, comme les arabes, mais il aurait dû, aller du côté de la Russie, on ne sait jamais.

Le président Bédié et son parti politique le PDCI RDA savent et connaissent la chanson. Ils ne mènent pas un combat de libération totale de la Côte d’Ivoire, ils le savent. Ils se battent pour plaire au système pour remplacer le président Ouattara, qui pour l’instant, obéit aux ordres et pour lequel, il avait subi le coup d’état. Nous sommes en face des sachants, qui laissent faire, de peur de se voir éloigner, la porte du palais. Ces morts de ces manifestants dans les rues, pourquoi les avoir suscités ? Et pourquoi, le président Bédié ne les condamne pas ?

                                                         Joël ETTIEN

                        Directeur de publication : businessactuality.com

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