Le PDCI RDA d' Henri Konan Bédié luttera-t-il pour la Côte d'IvoireINVESTIGATION 

Côte d’Ivoire: 20 ans que le PDCI-RDA vit dans l’opposition…Par Bruno Konan

1999-2019, cela fait aujourd’hui vingt ans que le PDCI-RDA, parti fondateur de la république de Côte d’Ivoire et de ses valeurs, vit dans l’opposition. Vingt ans que les militants du parti tous grades confondus luttent contre toutes sortes d’intempéries pour tenir allumée la flamme du PDCI-RDA.

Au premier de ce combat, le président HENRI KONAN BEDIE. Ce combat, s’il est vitalement important pour les militants, il l’est encore beaucoup plus pour le président du parti, qui sait avoir hérité d’un PDCI-RDA au pouvoir d’Etat et d’une Cote d’Ivoire considérée à l’époque dans la sous-région comme un havre de paix ; en témoigne LE PRIX FELIX HOUPHOUET BOIGNY POUR LA RECHERCHE DE LA PAIX. Pour lui, c’est une affaire de dignité.

C’est donc légitimement que  HENRI KONAN BEDIE garde en priorité de ses désirs, dans le coffre-fort de ses vœux, deux désirs : le désir de remettre le PDCI au pouvoir d’Etat et celui de ramener la cohésion sociale, raffermir l’unité nationale et la paix dans son pays. Oui il le sait, et ses nuits sont bien souvent tourmentées par cette question qui n’arrête pas de taper à la porte de sa conscience de devoir «  Dieu pourra-t-il exaucer mes vœux de remettre le pays dans où je l’avais trouvé ? » C’est un enjeu majeur rendu pressant d’une part, par l’état actuel de décadence morale et politique du pays et d’autre part, par la gestion partisane de l’Etat par les tenants actuels du pouvoir. Pour le second désir, HENRI KONAN BEDIE en homme d’Etat, avait pensé qu’en sacrifiant les intérêts du parti sur l’autel de l’intérêt supérieur de la nation pour apporter sa contribution franche, désintéressée mais ferme au parti frère au pouvoir, il parviendrait à le réaliser. Il a dû déchanter, car il découvrira avec peines et beaucoup de gênes que les centres d’intérêts ne sont pas les mêmes. Cette déception l’amènera à comprendre comme les irréductibles du parti que les deux objectifs sont inextricablement liés. Cette Côte d’Ivoire qui n’arrête pas de pleurer, tel un bébé dans les bras d’une autre femme, réclame les bras de sa maman ; le PDCI-RDA. D’où son « désemparent ment » d’avec le RDR.

Il prend donc la décision de lever le veto de l’appel de DAOUKRO pour autoriser l’application des résolutions du douzième congrès du PDCI-RDA des 3, 4,5 et 6 Octobre 2013 «  le PDCI-RDA DOIT AVOIR UN CANDIDAT ; MILITANT ACTIF ISSU DE SES RANGS. »

Décision sage, résolution légitime, position politiquement justifiée. Bien évidemment, ceux que cette décision n’arrange pas ont commencé à s’attaquer à notre père. Dans ce combat, tout à fait HENRI KONAN BEDIE a besoin de nous, de tous ses soldats et de tous les irréductibles qui avaient tiré sur la sonnette d’alarme pour dire ATTENTION ! On prend un virage dangereux. Présidents d’institutions, Ministres, Députés, Sénateurs, Directeurs, Membres du Bureau Politique, Délégués, Secrétaires de section, Militants de base, Sympathisants : tous, doivent être mobilisés.

Et il appartient au secrétaire exécutif de travailler à rassembler toutes les forces vives du parti. Hélas, nous constatons qu’au lieu de travailler à l’aboutissement de cet objectif majeur important, certains cadres de notre parti, devenus ce qu’ils sont devenus par la seule volonté du Président HENRI KONAN BEDIE et grâce au tutorat du PDCI, sont en train de louvoyer, de tanguer ou de tenir des discours politiquement incorrects hélas ! Et dire qu’ils ont été pendant longtemps proches collaborateurs du Président du parti, ses conseillers les plus écoutés. Et dire que pendant longtemps, ce sont eux, oui les ADJOUMANI et autres « RE-NES »  qui doutaient du militarisme de tout cadre qui s’aventurait à donner une position critique au cours d’une réunion du bureau politique.

 Ils sont nombreux les cadres qui ont été écartés et le sont aujourd’hui sur leurs conseils. Au nombre de leurs innombrables victimes, le Secrétaire Général du PDCI-RDA le Professeur Alphonse DJEDJE  Mady  et bien d’autres personnalités. Et comme le temps  est l’allié de la vérité, avec le temps, la nuit du mensonge et de la médisance a disparu pour faire place à la lumière du soleil de la vérité. Ce qui  a permis à HENRI KONAN BEDIE de réhabiliter certains, dont le Professeur Alphonse DJEDJE MADY, nommé Vice-Président du parti et avec lui, beaucoup d’autres. Mais, il en reste encore dans le placard des oubliettes.

 C’est pourquoi, nous nous saisissons de cette tribune pour réveiller le Secrétaire Exécutif, Patron du secrétariat exécutif du parti afin qu’il s’élève  au-dessus des questions d’ordre subjectif pour travailler résolument au rassemblement des cadres avec pour seul objectif la victoire du PDCI en 2020 et pour seul critère, la compétence et le mérite. La grande Direction du parti, est un gouvernement en puissance, appelé à gouverner ce pays pour le bonheur de chaque ivoirien et le progrès de la Côte d’Ivoire tout entière. Tenir les commandes d’un tel appareil nécessite une hauteur de vue et des qualités indéniables de manager. Nous attendons de notre secrétaire exécutif la preuve des qualités susmentionnées. Nous ne lui demandons pas seulement de nous convaincre de sa loyauté au Président HENRI KONAN BEDIE, mais aussi et surtout de sa capacité à rassembler, à redynamiser et à structurer notre appareil politique. Le  président HENRI KONAN BEDIE lui-même, à la lumière du comportement actuel de certains de ses lieutenants aura retenu deux leçons : certains cadres ne lui sont pas fidèles, ils sont fidèles à leurs besoins en lui. Une fois leurs besoins changent, leur loyauté aussi change. Et la deuxième, il est bon et très bon qu’un parti politique repose sur des irréductibles. Malgré tout, nous avons espoir que ces leçons lui seront utiles dans la mise en place des critères pour le choix de notre candidat à la convention d’octobre 2019 car contrairement aux mauvaises langues qui croient pouvoir le salir en lui collant l’étiquette de quelqu’un viscéralement attaché au fauteuil présidentiel, notre président, digne et unique successeur d’un homme illuminé sur les qualités de qui tous sommes unanimes, ne saurait se montrer aussi bas que les auteurs de cette intention. Si le regard de FELIX HOUPHOUET BOIGNY s’est porté sur lui parmi de milliers de fidèles c’est parce qu’il a des qualités indéniables de SAGE. Attendez la convention et jugez HENRI KONAN BEDIE après.

Bruno Konan 
Cadre militant du PDCI

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