Côte d’Ivoire: Claude Dassé, journaliste humilié dans l’exercice de sa profession à Abidjan.
Pour le moment de ce que nous savons de M. Claude Dassé, il est journaliste et non avocat, huissier, procureur, policier ou gendarme, de quel droit, doit-on lui infliger des tortures dans l’exercice de son travail ? La liberté de presse existe-t-elle en Côte d’Ivoire ? Alors en quoi, le journaliste dans l’exercice de sa profession, peut-il constituer un danger, pour que M. Claude Dassé se fasse humilier, tabasser ?
Humiliation du journaliste Claude Dassé
Qu’est-ce-qui se passe à la maison d’arrêt et de correction d’Abidjan, la MACA pour que des maîtres y sévissent et où on empêche aux journalistes d’y faire leur travail, parce que soupçonnés de racket ?
La prison n’est pas un lieu de culte ou de réjouissance. Quelqu’un qui est en prison, est privé de tout, donc, celui qui croupit sous le poids de la souffrance, de la torture morale souvent physique et dont les parents sont étourdis. Tout leur souhait, c’est qu’ils finissent de purger leur peine et sortir de cet enclos de privation de leurs droits, pour être des hommes libres. Ce n’est donc pas facile.
Alors, si les parents des détenus subissent de l’injustice et que cela est remonté à un journaliste, il est de son devoir, après s’être accommodé de toutes les permissions de se rendre sur les lieux pour investiguer pour rendre compte, où est donc le crime que M. Claude Dassé aurait commis, en se rendant sur les lieux ?
En plus dans un pays qui se veut émergent, il y a des droits à ne pas bafouer comme celui de la presse, pour qu’il tombe sur un gourou aux relents sponsorisés par sa hiérarchie qui aurait donné, pourtant l’ordre. M. Claude Dassé ne dort pas en prison pour dire qu’il a outrepassé ses limites, c’est un journaliste.
On se rend compte qu’il y a trop de zélés qui se prennent pour des intouchables et nous ne pensons pas que c’est du goût du régime. Sinon, en quoi, on doit racketter des familles des prisonniers pour avoir droit aux visites de leurs parents ?
Nous osons espérer que le ministère de tutelle, prendra toutes les mesures pour éloigner ces personnes qui pensent s’enrichir dans le malheur des familles, pour que M. Claude Dassé subisse, brimade, humiliation, torture dans l’exercice de sa profession.
Alors, je pose cette question, les journalistes ivoiriens sont-ils interdits de leur droit de travailler en Côte d’Ivoire ? Si oui, quelles en seront les raisons et quand est-ce que le journaliste Dassé Claude sera lavé et pour lui éviter le traumatisme, dont nous imaginons les conséquences qui peuvent l’empêcher de travailler dans la sérénité ? Nous attendons !
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com
