Suggestion faite à madame GbagboA LA UNE AFRIQUE 

Côte d’Ivoire: En proposant, une fondation à madame Gbagbo, ce n’était pas pour l’exclure du jeu politique.

Nous avons fait une proposition à madame Simone Gbagbo de se mettre à la disposition d’une fondation pour œuvrer pour le bien-être des victimes de la crise postélectorale, les réactions parfois virulentes et inquiétantes que nous avons reçues, me renvoient à mieux m’expliquer.

Notre proposition n’était pas d’exclure madame Gbagbo de la politique

Le samedi 2 juillet 2011, M. Konaté Sidiki, est allé à Bonoua, dire aux parents de madame Gbagbo ceci : « ce que votre fille a fait est mauvais, parce qu’elle aurait prodigué de mauvais conseils à son mari, pendant la crise postélectorale, en achetant avec plus de 800 millions d’armements pour les miliciens ». Les souvenirs qu’on le veille ou pas, sont encore récents et douloureux.

D’abord, il n’y a pas de différence entre la politique politicienne et une fondation caritative où on est plus proche des gens qu’en politique où tout est presque virtuel, non sincère, cousu de mensonge et d’irrespect. Voilà que dans son propre camp, au lieu de l’encourager à faire de la réconciliation, dans sa famille politique, ce sont des injures parfois profondes et que personne dans son propre camp politique, ne vienne éteindre la flamme pour mettre fin, à ces agitations débiles.

Pour ceux qui ont écouté le président Ouattara, lors de son adresse à la nation à la faveur de la fête de l’indépendance, il a dit qu’il voulait se retirer pour se mettre à la disposition de sa fondation et de son institut, si la mort de M. Gon Coulibaly ne s’était pas interposée.

Tous les grands hommes de ce monde, à un moment donné, quand ils pensent pouvoir se mettre à la retraite et qu’ils se croient encore valides, créent des fondations. Les exemples sont légion : Bill Gates, Chirac, Mandela et j’en passe. Donc, ce n’était pas une injure à madame Gbagbo, en lui faisant cette proposition.

Elle veut continuer dans la politique et incapable de rassembler sa famille politique divisée, elle ira où avec un parti émietté ? Il faut se mettre parfois au-dessus de l’émotion pour aider nos leaders à être encore plus utiles à la société et que de les pousser à disparaitre dans l’ingratitude et le déshonneur. Madame Gbagbo, mérite-t-elle ces injures et diatribes ? Que lui proposez-vous donc, en retour ? Elle traine trop de casseroles et impliquée dans trop de mauvais souvenirs, elle n’a plus cette force de poursuivre dans un combat politique.

Qu’est-ce qui prouve que si demain, le président Gbagbo sortait et retournait en terre ivoirienne, ne voudra pas créer son propre institut politique, pour se mettre à la disposition du monde pour des conférences payantes pour donner des cours politiques aux étudiants ou hommes politiques qui désirent se lancer dans la politique ? Avec cette riche expérience, qui ne voudrait pas entendre ce grand homme donné de sa voix, sa riche expérience politique. Il sera encore utile et plus riche que de vouloir forcément demeurer dans la politique.

Voilà, des personnes sincères nées pour se mettre à la disposition de leurs semblables par le biais de la politique et tout ce qu’ils reçoivent en retour, c’est la prison, c’est-à-dire vouloir leur mort. Alors, est-ce nécessairement par la politique, qu’on peut être utile à ses compatriotes ?

C’est une suggestion que nous avons fait à madame Gbagbo, qui a l’air épuisée, fatiguée et qui pouvait être utile en se mettant à gérer quelque chose de ce genre qui lui permettra de se rapprocher de ses compatriotes. Ce qu’il faut retenir, c’est sous sa mandature qu’il y a eu les atrocités et venir compenser les blessures, c’est plus que la politique sans issue actuellement.

Elle n’est pas obligée, c’est une suggestion.

                                                                      Joël ETTIEN

    Directeur de publication : businessactuality.com

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