Ministre KKBA LA UNE AFRIQUE 

Côte d’Ivoire: Il faut faciliter la mission du ministre KKB.

Le manque de liberté d’expression qui s’affiche aux yeux des ivoiriens, l’emprisonnement des 26 militants du PPA-CI, la présence des jeunes proches du régime au domicile de la présidente des femmes, madame Lorougnon Marie Odette, on constate que la politique de deux poids deux mesures, s’applique. Ce que ce qui se passe en ce moment en Côte d’Ivoire, le pouvoir pense-t-il qu’il arrange le ministre de la réconciliation et de la cohésion nationale ?

On ne peut pas compromettre les actions du ministre KKB en agissant ainsi. Mettre les gens en prison, pour des simples marches d’accompagnement de leur secrétaire pour une audition, alors qu’au nord, des ressortissants proches du pouvoir ont empêché un meeting de l’opposition de se tenir, sans jamais agir, ne serait-ce que par un communiqué de condamnation et pourtant, on parle de réconciliation et de paix.

Pour ce qui nous est donné de constater, il n’y a pas eu d’entrave à la liberté encore moins de casse et de soulèvements populaires, comme le disent les avocats mais si la justice doit agir au coup par coup, en autorisant les mêmes actes quand il s’agit du pouvoir et réprimer ceux de l’opposition, on met le ministre de la réconciliation dans l’embarras, comme si, le président Ouattara n’avait rien à voir avec lui et qu’il serait là, juste pour la forme. Pourtant, il fait un travail colossal à encourager.

Ni dans la forme ni dans le fond, toutes ces situations n’arrangent pas la réconciliation et la cohésion nationale. On ne peut pas faire de quelqu’un un roi et le déshabiller par des actes subjectifs. Il faut revoir ces condamnations qui s’apparentent à des règlements de compte politiques et si c’est cela le but, à quoi, les ivoiriens doivent s’attendre dans quelques mois des élections locales ?

Les condamnations se font aussi vite comme si la démocratie était en panne.

Cette impression de vouloir fragiliser un seul camp politique, à savoir le PPA-CI, n’est pas de nature à rassurer les ivoiriens, il faut temporiser les ardeurs, pour éviter des déconvenues dont on ne saurait stopper.

Cette manière, ne rend pas service à la crédibilité de la justice ivoirienne qui doit aussi participer à la réconciliation et à la cohésion nationale. C’est pourquoi, ce n’est pas tous les animaux qu’il faut tuer de la même manière. Pour l’apaisement social, ces condamnations riment avec la rancœur, la vengeance et de la révolte, il faut éviter ces tentations.

Il faut penser à la mission délicate confiée au ministre Kouadio Konan Bertin dit KKB. Dans le peuple, il y a trop de récriminations et ce n’est pas bon et bien.

                                  Atchory Alexandre

              Correspondant permanent à Abidjan

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