Côte d’Ivoire: Il faut que le président de la république apaise le tension sociale.
Il faut que le président de la république apaise le tension sociale : Politique ivoirienne, faut-il faire encore des ennemis, dans un moment d’incertitude et de fragilité sociale ? Peut-être qu’il y pense et veut faire monter le mercure avant de prendre des décisions pour véritablement apaiser les cœurs ? Un chef, reste un chef. Un chef, en mettant de l’ordre, doit songer à rassembler autour de son idéal, tout le monde.
Que le président de la république assure la cohésion sociale et la quiétude
Le président Ouattara, pour le moment, n’a fait que déclarer sa candidature, contestée par certains ivoiriens et qui chauffe sur les réseaux sociaux, mais il demeure toujours président de la république. Tout le monde s’attendait à plus pour les conditions d’apaisement de l’atmosphère sociale trop tendue, lors de son adresse à la nation le 7 août dernier. Mais hélas !
On croyait qu’il allait libérer tous les prisonniers de droit commun, mais cela n’a pas été le cas. Selon des indiscrétions proches du palais, des surprises sont en attente et le peuple attend. C’est vrai qu’en Côte d’Ivoire, toutes les institutions de la république fonctionnent et les forces de l’ordre en font partie. Les déployer pour rétablir l’ordre, tous les présidents, en font usage, encore qu’ils sont chef des armées.
Mais là où, notre analyse veut éclairer, c’est inutile de faire d’autres ennemis. Pour tous ceux qui désirent être candidats, s’il n’y a pas d’étrangers parmi et que tous, sont des ivoiriens et qui remplissent les critères, l’atmosphère ne doit pas être challenger pour tirer sur les ficelles. Chaque camp politique connait ses forces et faiblesses.
On sait qui peut faire quoi dans ce pays. On ne met du filet que dans l’eau profonde où on pense qu’il y a des poissons. Les ivoiriens sont traumatisés pour des élections auxquelles, ils devraient être habitués, mais pourquoi pour celle-ci, fait si peur et tous tremblent ?
Rien ne sert d’envenimer la tension sociale. De toutes les façons, tous ces prisonniers sont devenus comme des lions sans dents, ils feront peut-être peurs, mais la longueur de leurs séjours dans ces geôles, leur a donnés assez de leçon.
On peut punir, mais quand la punition se prolonge, ça donne l’impression de vengeance qui produit des rancœurs et appelle à la vengeance. Est-ce le désire du chef ?
Aussi, les animateurs des réseaux sociaux font aussi peur. Il y a des informations, qui ne sont que pour la plupart du temps, des fake-news que nous recevons que ceux qui sont sur le terrain, ne savent pas. Le temps mérite de la compréhension et non du liquide inflammatoire dans les discours.
C’est une compétition, si elle est ouverte à ceux qui en ont le profil, le pays a besoin de paix et de tranquillité. Au chef de l’état de savoir harmoniser les violons pour en faire, une belle mélodie nationale.
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com
