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Côte d’Ivoire: Il faut une véritable politique sociale que des distributions politiques.

Faire des dons à la veille des élections, n’est pas une lutte contre les inégalités sociales, mettre en place, une vraie politique sociale pour qu’on les évite, en voulant bien faire, créer d’autres frustrés.

Il faut mettre en place une politique sociale en Côte d’Ivoire

A l’annonce du virus de Corona, il s’est jailli sur toute l’étendue nationale ivoirienne, des distributions des vivres, des petites sommes d’argent pour soulager les plus misérables. Je voudrais rappeler ici qu’il ne s’agit pas d’une crise alimentaire, mais d’une pandémie transformée en virus qui s’est échappé d’un laboratoire en Chine. Des mesures barrières ont été proposées, même si à ce jour, aucun remède n’est venu à l’abroger, il existe bel et bien, dont il faut redoubler de vigilance pour ne pas le contracter.

Mais le sens de mon sujet, tout le monde a fait le même constat qu’il existe un grand écart social en Côte d’Ivoire. Profitant des élections à venir, des camps politiques, en profitent pour faire parler leur cœur par rapport à leur campagne.

Jusque-là, mes parents d’Abongoua, n’ont pas reçu les 25 000 frs que le gouvernement a distribué, je ne sais pas, si ce don financier est terminé, je n’en ai plus écho.

Il faut à chaque fois, tirer les leçons de ce qui se passe et en produire les conclusions. On se rend compte qu’il y a des milliers d’ivoiriens qui ne mangent pas à leur faim, c’est bien, alors qu’est-ce qu’il faut faire ? Je propose que le gouvernement mette, une vraie politique sociale en place, mais pas cette mascarade démesurée qui enlève la dignité aux récipiendaires, que l’on veut honorer.

Il faut prendre le temps qu’il fut pour faire un vrai recensement de la population, pas celui qui attrait à l’élection, pour connaitre le nombre exact de la population et définir les critères d’allocation familiale. Dans les caisses de l’état, il doit avoir de l’argent pour venir en aide aux démunis, les vrais. Au lieu de leur donner de l’argent par des jeux de loterie téléphonique, on installe, une vraie politique sociale. Elle consiste à instaurer cela dans le budget du gouvernement, comme la SMU en France qui a ses antennes sur toute l’étendue du territoire, comme, un bureau d’une sous-préfecture.

 On définit les sommes a attribué à celui qui a perdu son emploi, des familles qui ne travaillent pas et leur donner chaque mois, jusqu’à ce que l’intéressé trouve du travail.

Du temps du président Houphouët Boigny, une vraie politique sociale avait été initiée et qui avait encouragée les parents d’élèves et les élèves, en attribuant des bourses d’études aux méritants et des internats, je ne sais pas quel président, a tout supprimé. C’est depuis cette période que l’école ivoirienne est tombée au rabais.

Le président Houphouët Boigny avait appliqué la triangulation, qui est l’ensemble du socialisme, du centre et de la droite, qui a lui permis de réaliser autant de biens qui sont tombés en ruine, pourquoi ne pas la poursuivre.

Pourquoi les gouvernements ivoiriens ne prônent-ils pas la politique sociale?

Pourquoi les gouvernements ivoiriens ne font pas de la solidarité, leur vrai cheval de bataille et chacun se presse à faire des réalisations pharaoniques pour vouloir rentrer dans l’histoire, alors que la porte se trouve dans le social.

Les parents-paysans, par exemple qui ne récoltent qu’une seule fois dans l’année, les différents prélèvements sur leurs récoltes, devraient servir d’assurance pour leur vie, le temps de la prochaine récolte. Il faut faire de la Côte d’Ivoire, un état providence, comme la France pour permettre aux familles qui tirent le diable par la queue, de se soigner, mettre leurs enfants à l’école et éviter de faire des mendiants électoraux et après la campagne, on les met dans les oubliettes. La redistribution de la caisse doit bénéficier à tout le monde et non, les provoquer pour juste un moment.

Sinon, à cette allure, on aligne la Côte d’Ivoire sur les Etats-Unis d’Amérique où les plus pauvres meurent quand ils tombent malades alors qu’à chaque niveau, chacun contribue à sa manière au développement de ce pays. Avec autant de richesses provenant des ressources de ce pays, si les choses sont bien faites dans les règles de l’art, chacun peut profiter du pays.

En Côte d’Ivoire, à chaque 90 mn, 12 enfants meurent de paludisme, 614 femmes rendent l’âme en donnant la vie, il faut que ces chiffres interpellent les autorités pour trouver des solutions.

                                                                     Joël ETTIEN

       Directeur de publication : businessactuality.com

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