Côte d’Ivoire:  L’école ivoirienne se meurt sous les yeux, d’une opposition inexistante et complice ?​

Depuis plusieurs mois, l’école et l’université ivoiriennes sont dans des revendications qui ne trouvent de solutions que dans la violence et l’intimidation.

De la capitale Abidjan aux villes de l’intérieur, l’école ivoirienne est paralysée. A Bouaké, la deuxième grande ville ivoirienne, des enseignants et syndicalistes ont été violentés, des motos calcinées, des intimidations soufflées par Bema Fofana, le député de la ville et proche du pouvoir, le RDR-RHDP. Pendant que leurs enfants se trouvent dans les plus grandes écoles et universités, dans les pays développés pour acquérir une bonne et riche formation, au frais du contribuable ivoirien, ils tuent ceux de leur propre pays. Il y a des menaces de mort qui remplacent les négociations. L’opposition ivoirienne, feint ne rien entendre, ne rien voir et les ivoiriens, sont livrés à eux-mêmes. Est-à-dire que les ivoiriens, doivent se prendre en charge ? Le message est donc clair. ​

Il n’y a aucun pays au monde, qui peut se développer sans une bonne formation de qualité et une politique bien orientée de son éducation basée sur ses besoins. Sur le sujet, le pouvoir ivoirien semble dépourvu de solutions et de remèdes. La Corée du Nord et bien d‘autres pays pauvres, ont émergé et atteint un degré de développement qui forcent le respect, parce qu’ils ont misé tous leurs efforts dans la formation et la qualité de l’enseignement et de l’éducation. La Côte d’Ivoire est un pays qui veut tendre vers l’émergence, si tel le vœu du président Ouattara, que la bonne et sincère volonté y soit. Sinon faire de sa priorité le débauchage des cadres du PDCI RDA, pour l’affaiblir au maximum, pendant que l’école ivoirienne se meurt, ne pourra rien donner comme résultat positif à sa politique de rattrapage, qui consiste à mettre des nuls à des places qu’ils ne méritent pas.

Pour des revendications syndicales, on tue, on violente et le pouvoir est satisfait. C’est dans quel pays, l’école peut se mettre aux arrêts des mois durant ? Pendant que le président de la république, satisfasse aux besoins pécuniers des ex-rebelles à coût de 12 millions francs CFA par tête, au nombre de plus de 800, ce n’est pas une augmentation de salaires, qui peut poser un problème, pour un pays exemplaire avec un taux de croissance frisant les milliers de chiffres. L’école est dans la rue et c’est l’avenir du pays qui est compromis. L’université ivoirienne crie son mal, chaque jour que Dieu fait, des fonctionnaires souffrent pour des arriérés de salaire, on les oblige à se taire et voilà, toutes les villes sont en ébullition. La Côte d’Ivoire est assise sur de la braise et ce volcan risque d’exploser, si rien n’est fait. La base du développement de la Côte d’Ivoire est faussée. L’écart se creuse et profond et sur ce plan, le bilan du président de la république, est négatif et craintif, alors que la clé du succès, est au bout de cet effort, mais hélas. Les ivoiriens souffrent.​

Alassane Dramane Ouattara s’obstine à persister que tout va bien. La Côte d’Ivoire va mal et même très mal, le dire, ne veut pas dire, qu’on ne l’aime pas. Il a prouvé son incompétence à tenir ce riche pays dans la haine, le mépris et le clanisme.  Ouattara a fabriqué des incompétents à la place des sachants, des cordonniers à la place des médecins, des chauffeurs en militaires, des médiocres à la tête des ministères clés de la formation, de l’enseignement et la Côte d’Ivoire se meurt sous les yeux de tous. Peut-on rappeler que la Côte d’Ivoire, c’est quand-même, 40% de l’UEMOA, donc ce pays n’est pas à brader. Deux à trois mois, les enfants sont les rues, il va falloir trouver un terme à cette méchanceté voulue. La peur d’y remédier, met à mal, la crédibilité du pays. L’échec est visible. L’incompétence du régime est au grand jour. Que faut-il faire ? Que Ouattara s’attache du service des sachants, des compétents que de vouloir persister dans la médiocrité pour tuer les valeurs de son pays. Des cadres bien formés, il y en a dans ce pays. Il faut arrêter de se servir des richesses du pays, pour satisfaire et contenter ses suiveurs pour la plupart, nuls aux postes qui leurs sont dévolus. La Côte d’Ivoire sombre, les relations s’effritent.

Les élections sont dans 25 mois à venir et le pays s’arrête pour attendre que cette période arrive pour que les ivoiriens, soient fixés sur leur sort. Quelle est cette opposition face à Ouattara, pour lui apporter, du souffle ? Pour des revendications, le pouvoir emprisonne des enseignants, bâillonne la liberté d’expression et l’opposition est assise dans son salon. Comment les diplômes peuvent-être valorisés, avoir du crédit si l’école est dans cet état ? Quelle considération les autres pays auront des étudiants ivoiriens ? L’école ivoirienne se meurt sur les yeux d’une opposition complice qui ne pense qu’à ses propres intérêts. La médiocrité est devenue, un mérite.

                                                                                              Joël ETTIEN​

                                                           Directeur de publication : businessactuality.com ​

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