En Côte d'Ivoire, la haine semble gagné les ivoiriensINVESTIGATION 

Côte d’Ivoire: les ivoiriens doivent aimer ce pays et le comprendre. Ils arrivent!

Etre foncièrement ivoiriens et aimer les autres comme ils veulent qu’on les aime. Dans tous les pays de la terre, il y a des terres appartenant à quelqu’un et les autres viennent ensuite pour s’y établir. On reconnait chaque peuple par ses spécificités physiques et langagières. On reconnait un peuple aussi, par sa coutume et par bien d’autres choses. Alors, ivoiriens, soyez vous-mêmes, aimez les autres et c’est ensemble qu’une nation se consolide dans la diversité qui, elle-même est une richesse.

Les ivoiriens doivent aimer ce pays, pour le comprendre

Les aînés sont entrain de faire leurs valises pour se constituer en des bibliothèques, en des consultants nourriciers et ils seront dévolus à leur valeur en tout cas pour celui qui veut cet honneur. Les ivoiriens doivent s’aimer à nouveau et se débarrasser de ces vieux clichés noirs du passé. N’a-t-on pas coutume d’entendre que c’est l’arbre qui produit des fruits qu’on lapide ?

La nouvelle génération qui arrive ne doit pas prendre partie pour prendre des positions pour effrayer, mais des directives pour rassurer. Les ivoiriens sont preneurs pour leur propre avenir et ils sont prêts à le prendre. C’est pourquoi, la haine, la revanche, les règlements de compte et tout ce qui concourt à la destruction du cœur et de l’esprit, ne doivent plus occuper de la place inutile dans leur nouveau départ.

La république veut ses enfants. La république appelle tous ses fils. Il faut que ceux-ci lui répondent. Connaissez-vous l’histoire de Guy Moquet, ce jeune français de 17 ans, à qui les allemands, lui ont remis un stylo et une feuille pour lui dire d’écrire un mot à ses parents avant de le fusiller ? Et, le jeune homme a écrit ceci : « ma douce maman, mon papa chéri, ne pleurez pas pour moi car ma mort va libérer un jour la France », aujourd’hui, les rues et des stations de métro portent son nom.

Soyons aimables et traduisons-le dans les actes et les faits. Si tous ces ivoiriens savaient que la Côte d’Ivoire, si jeune 60 ans d’existence, mais a connu tout ce que les grandes nations ont vécu avant de devenir grande nation, à savoir, coup d’état, rébellion, guerre civile, qu’est-ce qu’il y a encore derrière ? C’est la prise de conscience de ces faits tragiques pour reprendre d’abord de l’assurance et prendre la vengeance sur le temps et non sur des Hommes pour laisser à l’histoire, les pas et le sang de ceux qui sont tombés pour ouvrir les vraies voies pour la suite de l’avenir.

Que la jeunesse qui arrive, aille revoir ceux qui tiennent les ficelles, pour engager des nouvelles réformes pour nous laisser l’horizon libre dans un esprit de gagnant-gagnant. On ne peut pas vivre heureux tout en sachant qu’on est tenu par la France pour notre propre avenir.

Il faut aussi que les ivoiriens se comprennent durablement pour ensuite se remettre ensemble où chacun aimera sa place, sa fonction et où les autres connaitront leur place, c’est comme ça que ça se fait partout dans le monde. En se disant ivoirien d’abord, n’est pas une exclusion, M. Hamed Bakayoko, mais surtout pour s’identifier à une vie et à un style.

Les ivoiriens se sont éparpillés, rassemblez-les avec le symbole majeur de la Côte d’Ivoire, c’est-à-dire, l’amour pour la patrie, sans rancune. Les ivoiriens, se sont longtemps éloignés des uns aux autres, rassemblez-les autour d’une seule valeur, la prise de conscience d’un retour à la mère patrie. Les hommes naissent, grandissent et meurent, mais la patrie, le pays reste éternel.

Etre foncièrement ivoiriens pour aimer son pays

Je suis foncièrement ivoirien et j’aime toux ceux qui sur mon sol, m’aiment comme je les aime. Il y a ou aura de la place pour tout le monde pourvu qu’on sache d’où on vient et ce qu’on veut proposer pour l’avenir. Posons des actes pour consolider notre matrice et non pour la démolir.

Côte d’Ivoire, tes enfants arrivent, si tu as pleuré essuie tes larmes, si tu t’es crue abandonnée, ressource-toi, tes enfants arrivent. Il n’y a rien de plus beau quand tout le monde est rassemblé. Voilà, quelques doléances pour ceux qui vont conduire la destinée, ou du moins notre destinée.

Faites de beaux rêves car quelque soit la durée de la nuit, le jour finit toujours par apparaitre.

                                                             Joël ETTIEN

        Directeur de publication : businessactuality.com

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