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Côte d’Ivoire: Mort de la presse écrite, il fallait s’y attendre.

Les difficultés des journaux papiers, quelque soit l’implication du président de la république, la multiplication des NTIC faiblirait leur existence. Les patrons de presse papier ont fait un beau constat, l’avenir des journaux papiers est compromettant.

Le pouvoir d’achat des ivoiriens et les réalités au quotidien, les ivoiriens préfèrent lire les titrologies, quand-bien qu’ils souhaiteraient en acheter pour les lire tranquillement à la maison, mais ils n’ont plus d’argent. Cette mort était programmée et il fallait s’y attendre.

En plus, depuis lors, on n’a pas arrêté d’attirer l’attention des décideurs sur la part grotesque qui revient à EDIPRESS qui se comporte comme actionnaire majoritaire dans l’édition des journaux papiers. Il prend tout l’argent de la vente sans penser à ces milliers de journalistes qui ne vivent que de la vente de leurs journaux. Ensuite, vient l’impression. La presse écrite est essorée par ces organismes qui se délectent de la sueur de ceux qui ont aimé ce métier et qui malheureusement ne peuvent pas en jouir.

L’avènement des réseaux sociaux dont les patrons de presse écrite n’ont pas vu venir, est la dernière somme pour la mort de leur labeur. Tout comme les télévisions nationales qui se perdent dans cet horizon, les réseaux sociaux sont devenus les maîtres en information du monde.

En effet, tout le monopole de l’information appartient aux réseaux sociaux et ceux qui les maîtrisent mieux, se sont substitués aux journalistes. Tout le monde est devenu communicateur et c’est le contraire de la valeur qui se distille sur les réseaux qui ne font que la promotion de la médiocrité en faisant de la stupidité, le point d’ancrage.

Les ivoiriens ne lisent plus. ils se sont laissés dominer par la cupidité qui ont des vues incroyables pendant qu’un bel article, ne peut pas avoir plus de 50 vues.

La mort programmée des journaux papiers, n’est pas du fait du président de la république, encore moins, des autorités de régulation de la presse.
Les réseaux sociaux tiennent le monde et leur crédit est sans faille que tout le monde subit. C’est pourquoi, il appartient donc aux patrons de la presse écrite de revenir dans le jeu du numérique. Ils ne sont pas les seuls, même en France, le parisien papier n’existe plus, ce sont les magazines people, mais là encore, les français préfèrent se servir de leurs téléphones portables pour lire.

Le problème n’est pas seulement ivoirien, il est mondial. C’est pourquoi, il faut s’adapter aux nouvelles technologies de l’information et de la communication.
                                                    

Joël ETTIEN
            Directeur de publication: businessactuality.com

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