Abidjan, boulevard de gaulle occupé par des voituresINVESTIGATION 

Côte d’Ivoire: Que le président qui sera élu, songe à nourrir le peuple de pain et non de paroles.

Que le président qui sera élu, songe à nourrir le peuple. Gambergez, sautillez, criez, parlez, mais les réalités font face au peuple et cela fait longtemps que ça dure, il faut tenter au moins de solutionner quelques aspects, pour que la vie au moins soit un délice, plutôt qu’elle réveille chez certains, des vieux souvenirs tristes à la revanche et chez les autres, tout le temps la joie.

Que le président qui sera élu, songe à nourrir le peuple

Dans une nos précédentes parutions, nous évoquions, les critères d’un président consensuel, digne, fraternel, paternel et surtout mettant, ses compatriotes au centre de ses préoccupations, est-ce que notre souhait a été exaucé ou pas, l’élection n’a pas eu lieu.

Un peuple ne se nourrit pas de paroles sinon, les chrétiens, n’allaient pas envahir les lieux de cultes tous les dimanches, mais, on nourrit un peuple de pain. Nous voudrions que cette métaphore serve aux candidats qui veulent courir pour assurer la sécurité et la destinée de ce pays et de ses habitants, en fassent bon usage.

Une année, M. Toungara, alors ministre du pétrole et de l’énergie, disait que dans le secteur, la Côte d’Ivoire avait fait un bénéfice de plus de 283 milliards de chiffre d’affaires et que les multinationales, n’avaient reversé seulement que 32 milliards à la Côte d’Ivoire. A la suite de cette sortie, le ministre avait perdu son poste.

Si tel est le cas, c’est que les autorités ivoiriennes n’ont pas la main mise sur l’entièreté de l’économie du pays, mais comment peuvent-elles faire si et seulement, toutes les richesses du pays vont dans les caisses des grandes multinationales françaises ? Qu’est-ce qui se passe dans l’antichambre du pouvoir, pour que tous ceux qui veulent présider au destin de ce pays, une fois au pouvoir, sont obligés de parler et toujours parler que d’agir ?

Le défi qui attend le futur président élu

La Côte d’Ivoire, est tout de même le premier producteur mondial du cacao, troisième du café sans compter les minerais et les autres richesses issues de l’agriculture, comment se fait-il que le peuple se nourrisse seulement que de parole ?

Voilà la santé, l’éducation, la formation, qui piétinent sur l’évolution sans compter la corruption. Pour cette fois-ci, le peuple n’a plus besoin de bavards, mais un président qui pourra joindre l’acte à la parole et impartial dans le partage.

Comment peut-on expliquer l’abondance des richesses multiformes de la Côte d’Ivoire et que les ivoiriens soient aussi pauvres à la criée ? Pour cette fois-ci, que celui qui arrive occuper le palais, songe à mieux repartir les richesses, même avec le peu que les multinationales françaises lui laisseront, que ses partisans, ne les transfèrent pas sur des comptes bancaires à l’étranger, mais créent des emplois.

La Côte d’Ivoire se trouve dans cet état, parce qu’elle n’a aucune industries compétitives et sérieuses pour renverser les rapports de force et du coup, malgré l’abondance de ses richesses, tous ses bénéfices partent dans les caisses des entreprises étrangères et le peuple crie dans les oreilles de son président, qui ne peut pas tout leur dire.

Cette année, qu’ils parlent moins et distribuent équitablement les fruits de la croissance à tout le monde, sinon, pour l’heure, s’il y a un groupe qui brûle des pneus et un autre qui arrive pour contrattaquer, ce n’est pas entre les ivoiriens, il doit avoir palabre.

Le président Houphouët disait et je cite : « un homme affamé n’a point d’oreilles. Un homme qui a faim, n’est pas un homme libre. » voilà, un slogan de campagne et un programme de société.

                                              Joël ETTIEN

      Directeur de publication : businessactuality.com

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