le président Gbagbo à la cpiINVESTIGATION 

CPI: Quiconque croit à un retour imminent du président Gbagbo en terre ivoirienne, se trompe.

Quiconque attend, une suite favorable d’un retour du président Gbagbo et de Blé Goudé en terre ivoirienne, avant les élections présidentielles, d’octobre 2020, se trompe lourdement et est une personne qui se fera toujours des fausses idées et expose son corps à des crises inutiles.

Faut-il s’attendre au retour du président Gbagbo en terre ivoirienne ?

Le procès a repris à la Haye et certains ivoiriens, du moins les militants et sympathisants du président Gbagbo et de Blé Goudé, croient mordicus qu’ils retrouveront l’entièreté de leur liberté et leur retour en terre ivoirienne.

La CPI se joue des nerfs des ivoiriens et tous le savent. Il ne faut rien attendre de ce procès de routine. L’essentiel est ailleurs.

L’image que le président Gbagbo renvoie au monde entier, est un grand signe de fatigue moral, physique et même politique, donc, pour ceux qui veulent utiliser son nom pour charger leur logo de campagne, l’homme n’est pas un robot. Si pour défendre des causes justes, il a passé le plus clair de sa vie dans les prisons, celle-là, l’a épuisé, lessivé.

Alliance ou plateforme non idéologique, le président Gbagbo veut que tout finisse pour qu’il aille se reposer chez lui, s’incliner sur les tombes sans cesse croissantes de ses parents et amis qui tombent comme des mouches, sans aucune compassion de ceux qui veulent l’utiliser pour parvenir à leurs fins.

La CPI sait très bien que le droit a plié l’échine dans le dossier et tout ce qu’il y reste, c’est la haute politique et tant que les élections ne sont pas terminées, lui et son fils Blé resteront toujours en dehors du leur terre natale. Il n’est point question de faire l’ENA pour comprendre que la fin de ce procès, aura des conséquences énormes contre la CPI elle-même.

Les retenir, comme elle le fait en ce moment, il faut que la CPI sache qu’elle a eu beaucoup de séquelles et de cicatrices, dans cette injustice causée au Woudy de Mama.

Il n’a pas le choix et il fait car avec, l’image du président Gbagbo, doit interpeller toute la classe politique ivoirienne, surtout de ceux de son propre camp, d’arrêter de distraire le peuple de son retour immédiat, dont ils chantent en longueur de journée dans les meetings.

C’est celui qui n’a pas de cœur peut prétendre prêter des mots politiques au président Gbagbo qui nous montre sa limite de résistance.

C’est pourquoi, tous les acteurs qui prennent son nom pour faire campagne, doivent savoir raison gardée et le laisser dans le silence de ses prières.

                                                         Joël ETTIEN

Directeur de publication : businessactuality.com

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