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France-Afrique: Août 1960, 60 ans après, est-ce que les africains, sont-ils véritablement libres?

Août 1960, le mois de la robotisation des noirs par les colons qui avaient tout décidé à leur place, faisant d’eux, des incapables de s’affranchir et ces noirs, courent sans s’arrêter, craignant que faire le bilan de ces accords sclérosés, le temps ne compte pas/ou plus pour eux, en espérant qu’un dieu viendrait les libérer de leur torpeur. Le retard de l’arrivée de ce dieu, les chosifie, les rabaisse et beaucoup croient mordicus, que leur bonheur se trouverait chez les blancs, puisque ceux-ci, leur prennent tout, sans rien leur laisser.

Août 1960, l’Afrique doit-elle célébrer une indépendance véritable ?

Pour tous ceux qui suivent l’actualité africaine, depuis qu’on est rentré dans le mois d’août, on ne cesse d’entendre que tel pays africain francophone fête son indépendance. Pour la Côte d’Ivoire, c’était le 7 août dernier et aujourd’hui, c’est le tour du Togo, le Tchad et j’en passe.

Mais est-ce que logiquement, les noirs sont libres ? Pour ce que je sais de la liberté, selon le dictionnaire : par opposition à esclavage, à captivité. Etat d’une personne libre, non esclave, non serve… Par opposition à oppression, à interdiction. Possibilité, assurée par les lois ou le système politique et social, d’agir comme, on l’entend, sous réserve de ne pas porter atteinte aux droits d’autrui ou à la sécurité publique. Plus loin, le principe politique qui assure aux citoyens, la liberté civile, la liberté politique….

La définition sur le mot liberté dans le dictionnaire est trop longue, je vous invite à ouvrir pour une fois, votre dictionnaire pour lire la définition que le blanc donne au mot LIBERTÉ. Alors, je repose la même question, les NOIRS sont-ils LIBRES ? Si oui, pourquoi depuis plus de 60 ans d’indépendance, le minimum de leur vie et survie devient une lutte ?

Du règne du président Houphouët Boigny, il avait créé plus de 3000 sociétés d’état qui embauchaient les ivoiriens, au point où, les autres venaient travailler en Côte d’Ivoire. Son pays était premier producteur mondial de cacao, troisième de café et avec des infrastructures modernes qui ont fait prendre une grave décision par le président Giscard D’Estaing, de les faire supprimer toutes, parce que, Abidjan devenait le Manhattan et contraignant le vieux à fermer en un seul jour toutes les sociétés sous le prétexte d’un plan d’ajustement structurel.

En Côte d’Ivoire de cette époque, le riz avait son industrie de transformation, le bois, le sucre, le fer, l’or, ect et depuis, les ivoiriens tournent en rond pour un pays dit indépendant.

Il est de notoriété de savoir que pour un homme politique qui veut devenir président d’un pays africain, ce dernier est obligé de passer son examen au Quais d’Orsay, qui au forceps de vouloir les servir en premier avant de penser à ses frères, souvent je me pose la question, pourquoi organiser des élections pour faire tuer les noirs entre eux si leur choix, était le définitif.  

60 ans après tous les africains francophones tournent en dérision et ils souffrent, sans aucun sentiment de compassion pour libérer plus d’espace à leur respiration.

Les multinationales pèsent trop lourdes sur l’Afrique noire. On lui prend tout et on ne lui laisse que 10% de tous les bénéfices réalisés sur ses propres ressources.

Les besoins s’accroissent et dans l’incapacité de les satisfaire, la majorité de ces noirs pensent et crient sans cesse au loup et sa jeunesse qui lui sert de bras valide, de cerveau, fuit son héritage pour aller mourir sur les eaux, devenir esclaves chez les arabes, pendant que leur pays regorge d’immenses richesses, dont il suffit d’un peu de transformation sur place, cette jeunesse ne viendrait plus chez les blancs que pour passer des vacances, puisqu’elle aura tout sur place, la santé, l’éducation de valeur et de qualité, les infrastructures à tous les niveaux, la formation qui leur permettra de créer par eux-mêmes, leur propre technologie. La France a fait main basse sur tout en Afrique noire, à savoir la monnaie, la sécurité, la diplomatie.

L’Afrique est dans l’assistanat chronique faisant d’elle, le plus mendiant des continents sur cette planète.

Août 1960, 60 ans après, l’Afrique noire est encore au biberon. 60 ans, ses fils la fuient. 60 ans après, elle continue de souffrir, pendant que sa jeunesse boue de se révolter pour prendre sa véritable indépendance.

60 ans après, certaines localités de ces pays, manquent d’électricité, d’eau potable, de centre de santé et d’école et ça ne dit rien à la France de savoir que le temps évolue.

60 ans après, quand on électrifie un village, ou on ouvre des voies d’accès, les populations se mettent à vénérer le président alors que c’est leur propre droit. Si je dois me mettre à égrener cette douleur, le temps me trouverait sur le chemin de ma pensée lourde et condensée.

Dites-moi, 60 ans, est-ce que les africains noirs sont vraiment indépendants et libres ? Et pourquoi, le mois d’août de cette année 1960, leur a été consacrés comme le mois de leur liberté, pour les rendre tous comme des robots ?

                                                         Joël ETTIEN

        Directeur de publication : businessactuality.com

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