Une adresse spécifique au président Alassane OuattaraINVESTIGATION 

Côte d’Ivoire: Une adresse particulière à mon cher président, S.E.M. Ouattara.

Adresse au président Ouattara: quand on est un père de famille, peu importe l’odeur répugnante ou la laideur de ses enfants et leurs caprices, quand il y a un malaise, on les fait asseoir pour leur parler et les écouter pour résoudre le conflit ou le malentendu. C’est pourquoi, pour une fois, je vais m’adresser spécifiquement et particulièrement au président Ouattara.

Une adresse spécifique au président Alassane Ouattara

La confusion et la crainte qui s’emparent des ivoiriens dont on a vu certains se jeter dans les rues sans guides éclairés et qui les ont poussés dans la colère à la destruction des biens publics, à donner la mort à leur semblable, Monsieur le président de la république, il faut en tirer rapidement, les grandes leçons en homme sage et en père de tous.

Le président Ouattara qui s’est battu, en faisant fi de tout ce qui se disait sur lui, prenant sur lui, la responsabilité de tolérer toutes les humiliations, ce grand homme semble ne plus être présent et je lui demande de revenir pour prendre sa place de chef et de père de famille. Je ne dirai jamais qu’il est orgueilleux, mais ce vilain sentiment, est plus dangereux qu’une peste et une pandémie. Il précède la chute. Ce n’est pas un souhait d’en arriver à là.

C’est pourquoi au regard de tout ce qui s’est passé hier et qui continue, j’estime que le président de la république, pour une fois, doit faire amende honorable, pour recevoir tous les leaders politiques dits de l’opposition, pour discuter avec eux de la marche à suivre. Je ne vous demande pas de donner l’ordre à un de vos collaborateurs, non, ce n’est pas ce que je souhaite, mais vous-même.

On ne peut pas servir tout le temps la peur à ses compatriotes qui tue en eux, l’amour et les rend prudents, agressifs, défensifs et l’atmosphère devient délétère. L’amour s’entretient de vérité souvent qui qui fait mal, mais un grand chef, c’est celui qui accepte de « manger sa barbe » pour sauver son peuple.

Rappelons-nous de l’histoire de la reine Ablah Pokou, qui conduisant le peuple baoulé, s’est retrouvée face à de tel cas de figure et sans orgueil, avait sacrifié son fils unique pour sauver tout un peuple. Les légendes de ce genre, sont très courantes et je voudrais que pour une fois, le président Ouattara accepte de s’asseoir avec ses frères et sœurs de l’opposition pour qu’une issue soit trouvée.

Je comprends ceux de son entourage qui, dans leur langage, comme ils sont au pouvoir, décident et font reculer le président Ouattara pour lui dire que tout va bien, alors qu’il y a une grogne sociale. On sait quand ça commence, mais on ne sait jamais quand ça prend fin. C’est pour ce peuple que vous avez accepté de tout abandonner pour venir vous mettre à sa tête pour l’aider à rechercher des voies et moyens pour son bien-être.

Il ne sent plus son président dont il a cette impression d’un dédain, d’une répugnance et la peur installe le désamour. Pour ce que vous avez réalisé, s’il vous arrivait de partir, je voudrais que les honneurs vous accompagnent et l’histoire vous fasse regretter, si celui qui viendra après vous et qui ferait le contraire de l’apaisement et de l’amour, que vous aurez semés dans le cœur des ivoiriens, le peuple le ramène à l’ordre.

Que le président Ouattara s’adresse à son peuple

Un chef qui s’éloigne trop de son peuple perd la confiance de celui-ci, alors que tout le monde est unanime des efforts que vous avez faits durant votre règne. Président, pour une fois, je ne vous tire pas dessus, bien au contraire, j’ai mis tout de côté, parce que j’ai commencé à vous comprendre et je voudrais que vous ouvriez votre cœur pour raviver cette flamme d’amour caché au tréfonds de votre cœur dont il est question de le prouver. C’est vrai qu’on ne peut pas plaire à tout le monde, mais on peut regretter, à certains moments, des hommes qui ont posé des actes d’amour. Le président Houphouët Boigny, ne disait-il pas, que le vrai bonheur, on ne l’apprécie que lorsqu’on l’ait perdu, soyez dans cette posture, Monsieur le Président de ma république.

Je compte parmi ceux qui jubileraient à l’idée de vous voir assis au milieu de vos frères et sœurs qui en sortiraient avec le sourire qui éclairera, l’avenir de toute la nation.

                                                                   Joël ETTIEN

                  Directeur de publication : businessactuality.com

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