Guinée-Bissau: l’ONU instruite désormais sur le cas de ce pays, grâce à son représentant permanent, S.E.M. Fernando Delfim Da Silva.
Le lundi 10 août 20, à la tribune des Nations Unies, l’ambassadeur Fernando Delfim Da Silva, le représentant permanent de la Guinée-Bissau à l’ONU, a rétabli l’ordre des choses pour remettre les pendules à l’heure et le regard de la communauté internationale sur ce pays, a changé. Lors de son discours d’adieu qui marquait la fin de son mandat, l’ambassadeur a restitué la vérité et l’ensemble des diplomates du monde a compris ce qui se passe dans ce pays, qui a besoin plus de compréhension et de soutien que d’écouter les diseurs de mauvais oracles.
Fernando Da Silva veut rétablir l’image de son pays
Je voudrais dire ici que la Guinée-Bissau a un président de la république démocratiquement élu et qui exerce la plénitude de ses fonctions constitutionnelles tant au niveau national qu’international, a-t-il martelé le représentant permanent devant ses homologues. Il va les rassurer sur l’assemblée nationale qui a été élue aussi démocratiquement élue et qui fonctionne en toute normalité et que la Guinée-Bissau a un gouvernement légitime dont le programme a été adopté par la majorité des députés siégeant à l’assemblée nationale, dira S.E.M. Fernando Delfim Da Silva qui a occasionné un tonnerre d’applaudissement.
Pour avoir hérité d’un vieux système qui a favorisé autant de forfaitures, de gabegie et de corruption, il n’était pas certain de faire en si peu de temps, la magie pour redorer le blason de ce pays aux multiples attentes de la population.
Déjà, il faut reconnaitre que depuis 2014, période à laquelle, certains filles et fils ont pris conscience de leur retard, le pays n’a connu aucune intervention militaire. C’est pourquoi, pour tous ceux qui font courir le bruit que le nouveau président Embalo aurait recours à un coup d’état militaire, sont des ennemis de la république. Mais pourquoi autant de dénigrements comme si, les anciens dirigeants avaient posé des actes de développement ? Pour avoir érigé la Guinée-Bissau en plate-tournante du trafic de la drogue, ce que condamne vigoureusement tout le monde entier y compris le nouveau président Embalo, est-ce la raison principale, de ce dénigrement ?
Le président Embalo et son équipe, mènent un combat contre tous ces trafiquants, alors il est inutile, d’encourager certains politiques de ce pays à politiser ce trafic de drogue. Pour ceux qui en tirent profit pour leur influence dans le pays, la communauté internationale doit plutôt aider le nouveau président Emablo que de lui poser des obstacles.
A peine élu que la pandémie du virus est intervenue pour arrêter tout le processus, alors qu’il est venu justement combattre la pauvreté et réduire les inégalités économiques et sociales qui sont trop visibles sur lesquelles, M. Domingos Simoes et son groupe s’appuient pour encourager le désordre. C’est pourquoi, les Nations Unies et ses agences doivent l’accompagner.
Comment il est encore possible de nos jours que des membres d’un parti politique soient contre le développement comme le PAIGC de Domingos Simoes ? Heureusement qu’il y a des sobriétés de la tempe de S.E.M. Fernando Delfim Da Silva, pour remettre le couvert de la vérité pour ouvrir le bonheur et encourager la vie des populations qui croient que tout leur est interdit et dont ils sont obligés de vénérer des véreux personnages, dans l’espoir de bénéficier de leur clémence alors que ces populations, ont le droit de vie et du bonheur.
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com
