Le président de la Guinée-Bissau contre le coronavirusA LA UNE AFRIQUE 

Guinée-Bissau: Maintenant, le président Embalo, a les roues libres pour appliquer sa politique de développement.

Enfin, le président Embalo Umaro a maintenant tous les pouvoirs pour exercer son pouvoir avec l’application de son programme de société que tous ses compatriotes attendent de lui.

Le président Embalo peut dérouler son plan de développement

A force de lui mettre les bâtons dans ses roues, le président Embalo a pris un grand retard pour l’application de son programme de société, à cause des futilités politiques orchestrées par le camp des Domingos Simoes.

Depuis plus de 47 ans d’indépendance, obtenue de haute lutte par les bissau-guinéens, les guerres fratricides, qui au regard du bilan, n’ont eu aucun sens pour le développement du pays, c’est maintenant que le pays a retrouvé les chemins de sa vie. Qu’on le veuille ou pas, les élections de 2019, ont marqué un nouveau virage pour ce jeune pays plein de richesses minières, touristiques, maritimes avec une population charmante qui n’attend qu’un leader éclairé, vienne les propulser au travail.

A force de vivre dans le désordre et les coups d’état à répétition, les guinéens ont cru que c’était la voie de la réussite, au point où la jeunesse n’ayant aucun repère, école à l’abandon, les fonctionnaires qui ne perçoivent plus leurs salaires pourtant, l’argent circule, mais finit par atterrir dans des comptes bancaires privés ou familiaux, les ressortissants de ce pays, ont cru qu’ils étaient maudits.

Un perpétuel recommencement

Chaque 5 ans, on reprenait les mêmes personnes pour refaire les mêmes choses et aucune réalisation ne s’opère. Pour ceux qui avaient un peu de moyens, ont préféré quitter le pays, pour aller se chercher ailleurs et le pays était à l’abandon qui servait de passoires aux narcotrafiquants. La jeunesse en absorbait tellement, la drogue parce que pour elle, c’était le chemin de la réussite.

Tous les pays africains allaient dans le sens d’un développement, sauf la Guinée-Bissau. Le PAIGC, le parti politique qui avait les reines des pouvoirs, avait les yeux et ses intérêts ailleurs que de s’occuper de ses compatriotes.

Comme un messie, arriva le président Umaro Embalo, combattu par la vieille classe de ce parti égoïste dont les Domingos Simoes émanaient. Quelle que soit la durée de la nuit, le jour finit toujours par apparaitre. C’est le cas de ce pays qui a besoin de tant de calme, de sérénité, d’objectivité pour réécrire son histoire.

Pour peu que la situation n’aille pas dans leur direction, les responsables du PAIGC, se croyaient des hommes forts pour s’obstiner à renverser la vapeur. Mais, l’arrivée de M. Umaro Embalo, n’est pas compréhensible par les Hommes, c’est une mission presque divine. Sinon, comment comprendre que combattu par la communauté internationale qui s’engraissait dans le désordre de ce pays, ait tout tenté de le déchoir de sa victoire et qu’il ait tenu ? Il y a Dieu dedans, comme disent les ivoiriens.

Aujourd’hui, le PAIGC a préféré la fuite que de se réorganiser à aider à la reconstruction de son pays. Est-ce, une manifestation d’amour ?  Certains députés qui aiment leur pays, élus sous la bannière de ce parti, las du non non, ont fini par rejoindre le camp Embalo qui devient enfin majoritaire. Il n’y a plus de palabre, les roues sont libres pour le président Umaro Embalo, à qui, nous souhaitons, bon vent.

Nous voudrons au passage remercier, M. Jorge Madinga, qui les a enseignés la vraie politique, le 3 juillet dernier à travers une émission, sur les ondes d’un confrère. On ne gouverne pas dans l’arrogance qui rend, ignorants.

Après cette défaite cuisante, le PAIGC ne peut plus prétendre, avoir la tête du gouvernement, après avoir subi la honte, le 29 juin 2020.

                                                             Joël ETTIEN

      Directeur de publication : businessactuality.com

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