La communauté internationale n’existe pas, arrêtez donc, d’occuper les esprits.
La communauté internationale n’existe pas, arrêtez de faire des dérivations inutiles, de perdre tout le temps à faire confiance à quelque chose qui n’existe pas, à occuper de l’espace dans les esprits.
La communauté internationale n’est-elle pas un mythe ?
En 1884-1885 à Berlin, les colonies ont été partagées entre les grandes puissances. L’espace francophone dont la Côte d’Ivoire, à la France, l’espace anglophone à l’Angleterre et dans les parties américaines aux USA. D’ailleurs, c’est pour renforcer leur hégémonie qu’elles ont mise en place l’ONU, qui tire ses substances par ces deux grands blocs, c’est-à-dire, l’union européenne et l’Amérique.
La France pour rendre plus élégantes, ses pratiques de domination et masquer cette horreur, a utilisé l’expression : communauté internationale, qui ne veut rien dire. Quand il s’agit de l’espace francophone, ils se retrouvent à l’ONU pour faire grandir ces décisions pour leur donner de l’importance, sinon, la communauté internationale n’existe pas.
L’ONU, ne peut rien décider d’elle-même, si ce ne sont, les américains quand il s’agit de leurs intérêts et chez les français, quand il s’agit de leurs intérêts, confiés à l’union européenne. Les chefs d’état africains qui se retrouvent dans les assemblées générales de l’ONU, ne font que du remplissage, quand ils participent d’eux-mêmes, à la prise des décisions pour les exploiter et les dominer. L’ONU, n’est pas faite pour protéger les africains et les autres colonies, elle est là, pour mettre au pas, les récalcitrants et les forcer à rendre ce que les colons veulent.
Si vous constatez très bien, tout chef d’état africain qui s’est interposé pour demander l’équilibre des forces, a toujours été assassiné ou jeter en prison. Les exemples sont trop nombreux surtout dans l’espace francophone et tous les chefs d’état africains le savent. Celui qui se joue les durs, subit la sentence suprême et ils placent quelqu’un d’autre.
Où est cette communauté internationale qui apparaît uniquement lors des élections africaines ?
Comme le monde évolue et que la jeunesse africaine revendique trop de droit, avec la complicité de certains chefs d’état africains, ils ont supprimé l’OUA, (organisation de l’union africaine) qui était une émanation de combat des premiers chefs d’état africains, pour la remplacer par l’UA (Union africaine) avec ses dérivés de CEDEAO, UEMOA, Cour africaine des droits de l’homme et des peuples, etc… pour ne citer que ces dérivés.
C’est cette communauté internationale et les mêmes puissances qui opèrent en appliquant la politique du troisième homme, qui consiste à fabriquer un noir pour aller remplacer le désobéissant noir. Exemple, Thomas Sankara, qui a été tué par la communauté internationale et les mêmes puissances qui ont mis Blaise Compaoré à sa place. Quand le peuple se plaint, comme c’est courant dans la plupart des états africains, ces puissances font semblant, de les aider à organiser des élections, alors qu’elles ont déjà leur choix. Quand le peuple se rend compte que ce dernier n’est pas le leur, c’est déjà trop tard et ces puissances envoient des experts militaires, pour mâter avec la violence et la tuerie, le peuple range la colère et leur président choisit, croupit dans leurs geôles, pour voir émerger, celui qu’elles ont choisi. L’avis du peuple africain, ne compte pas dans les grands choix.
Sinon, si cette communauté internationale existait vraiment, le franc CFA, les vieux accords coloniaux, auraient été supprimés, pour permettre à ces états fragilisé par leurs soins, de se développer.
Prenons l’exemple de la Côte d’Ivoire, au lieu que la France lui fasse, un vrai transfert de technologie pour s’industrialiser, non, elle lui embaume la vue par les enseignes commerciales, comme Carrefour, Auchamp, FNAC et j’en passe. Est-ce que les ivoiriens, ont faim de leurs produits pour les consommer ? Les ivoiriens ont besoin de transformer leurs propres produits. Le faisant, des génies, des talents allaient sortir des laboratoires qui n’existent pas dans les universités où on ne forme que des technocrates et non des cerveaux pour inventer, créer. C’est pourquoi, depuis plus de 70 ans, l’éducation calquée sur le modèle français, ne fait produire des chômeurs. Elle est où cette communauté internationale, qui n’apparait qu’à chaque élection ?
Tant que les africains, ne renverseront pas les rapports de force, ils seront toujours des objets que cette communauté internationale et ces puissances berceront comme des gamins et une fois que les élections sont terminées, elles rentrent chez elles. Le plus frappant, c’est que dans ces délégations néocoloniales et factices, il n’y a que des noirs, pour faire joli, or ces mêmes noirs savent très bien, qu’ils viennent pour jouer de la comédie.
L’Afrique noire est mal partie, tant qu’elle ne prendrait pas la mesure de sa souffrance pour y apporter les vrais remèdes.
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com
