Le PDCI RDA, comme un orchestre sans musiciens.
PDCI RDA, comme un orchestre sans musiciens et pourtant, les invités et spectateurs sont dans la salle où doit se produire la symphonie. Beaucoup de cadres de ce parti politique qui ont jeûné, certains sont allés voir des marabouts assortis de gros sacrifices, le président Bédié n’a pas été atteint car il a ses antidotes et tout a glissé sur son corps. Il va falloir attendre encore plus de 5 ans pour espérer revenir, alors que certains avaient leur chance de remporter ces élections locales, mais le président Bédié en a décidé autrement. La cour de la récréation va se vider car ce n’est pas si évident, dans ces conditions de remporter des challenges.
En comparant le PDCI RDA comme un orchestre sans musiciens, c’est à dessein que nous élaborons cette comparaison. Les instruments de musique sont dans la salle, mais il n’y a plus de musiciens car ceux qui étaient là, ont perdu la notion des notes à cause de la tremblotte de leurs doigts et au lieu de fredonner du bon son agréable à l’oreille, ils dorment devant le public, avec en mains, leur instrument. Le chef d’orchestre lui-même, ne reconnaît plus ses partenaires et le public attend.
Certains ont payé cher pour venir jouer après qu’on leur a fait espérer qu’il y aura un consensus des listes d’union. Mais, dites-nous, à Cocody, c’est Yasmina Ouégnin qui va accepter d’être la remorque du maire reconduit? Au Plateau, est-ce Yapo Séraphin qui accepterait de jouer les seconds rôles pour faire plaisir au maire sortant ? A Aboisso, qu’est-ce qui ferait calmer un Bilé Khassy Alphonse qui depuis longtemps, se décarcasse par des actions de rassemblement et dont on vient de le punir en le supplantant par un aîné qui l’a toujours considéré comme un adversaire, un ennemi ? Les exemples sont légions et on en connaît qui sabre leur champagne comme le président Aka Aouélé qui craignait de nouvelles têtes, mais si c’est le même, qui a été battu aux législatives, il a des arguments solides pour rassurer le président Ouattara de ce que la commune reviendrait au RHDP.
On ne jette pas de filet dans une rivière dont on voit sa profondeur et le champ se dégage. Comme les autres n’ont pas eu de parrains, pour convaincre le sphinx de Daoukro de les maintenir, quand quelqu’un laisse, quelqu’un prend. Peut-on dire que c’est la fin d’une apogée ? En tout cas, nous constatons que les instruments de musique resteront longtemps dans les loges car de nos jours, les sons qui passent, ce sont ceux de la jeunesse, comme le coupé-décalé, le zouglou, mais la salsa, c’est du passé.
Le parti ne fait plus rêver pour des alliances, passez à autre chose. les cœurs sont meurtris, les efforts sont éteints.
Joël ETTIEN
Directeur de publication: businessactuality.com
