Ouattara, Bédié et Gbagbo, le trio politique de Côte d'IvoireA LA UNE AFRIQUE 

Si Ouattara, Gbagbo et Bédié veulent une Côte d’Ivoire de paix, leur dernier sacrifice.

Si Ouattara, Gbagbo et Bédié veulent la paix pour leurs compatriotes, ça dépend d’eux. Il faut appeler un chat, un chat. Si la paix et la réconciliation tardent à voir le jour, c’est de la mauvaise foi de ces trois leaders politiques. S’ils aiment véritablement leur pays, qu’ils lui fassent ce sacrifice.

Si, le président Ouattara a nommé un ministre en charge de la réconciliation et de la cohésion, c’est un phare qu’il allume pour éclairer, mais cela n’est pas suffisant. Il faut que ces trois mentors fassent l’effort de se rencontrer pour faire le bilan et le point de la situation sociopolitique de leur pays.

Par exemple, on vient de finir le dialogue politique, qu’est-ce que cela coûte au président Ouattara d’appeler ses deux frères pour qu’ensemble, ils en discutent ? Qu’ils fassent leur bonne volonté politique, il n’y a pas de honte ou de faiblesse à chercher les voies et moyens pour la paix pour son pays. Quand on aime son pays, il y a des sacrifices qu’on fait et on ne va pas les regarder dans cette chienlit et voir les ivoiriens anxieux sur l’avenir. Par contre, c’est de la mauvaise foi pure et simple. Dans le fond, il n’y a aucune animosité entre les ivoiriens, il faut juste que ces trois s’assoient pour montrer leur joie et les roues vont tourner de plus belle. 

Qu’est-ce qu’ils attendent pour se retrouver pour parler de leur pays ? On parle de réconciliation et ils savent très bien qu’ils sont les pivots de cette étape, mais ils font durer la souffrance des ivoiriens.

Aucun des trois n’est absent du territoire, on se pose la question de savoir ce que le président Ouattara attend pour les appeler autour d’une table pour parler de la Côte d’Ivoire, comme ce que font les autres pays qui ont la chance d’avoir tous les anciens et le nouveau présidents en vie et sur le même territoire ?

Sur le sujet, nous interpellons le président Ouattara qui est en exercice à faire le pas vers ses aînés qui ont dirigé ce pays et qui sont encore en vie. En quoi se retrouver à trois pour échanger sur les problèmes du pays leur poserait des problèmes ?

Pour montrer le bon exemple, ça ne leur coûtera rien de se retrouver en associant leur jeune frère Kouadio Konan Bertin, KKB, pour qu’il leur fasse le point de ses tournées sur le terrain et recueillir leurs avis; car il faut le dire, ce ministre ne fait que parcourir tout le pays en longueur de semaine pour parler de paix et de réconciliation, mais ça ne suffit pas.

Au Ghana d’à côté, très souvent, tous les présidents se retrouvent pour échanger sur certains sujets et le président en exercice demande leurs points de vue et le pays se porte mieux. Ici en Côte d’Ivoire, l’égo des uns et des autres est tellement poussé, en plus, leur entourage qui les cerne de partout pour les empêcher de mettre l’intérêt national au devant. La Côte d’Ivoire est toujours sous les feux de la rampe. Le remède est pourtant simple, c’est l’entente, l’union des trois.

Ne le faisant pas et voyant le temps qui s’allonge, on peut en conclure que ces trois n’aiment pas la Côte d’Ivoire qui leur a tout donné et dont ils souhaitent son éclatement. Pourquoi donc ? Nous voudrions savoir et sur ce point focal, c’est le président Ouattara qui détient les leviers du pouvoir et c’est lui qui doit initier ces rencontres, s’appeler nuitamment n’est pas la solution. Les portes du palais ne sont pas fermées. Si elles s’ouvrent pour des réceptions, qu’elles s’ouvrent pour ces trois.

Le président Ouattara doit convoquer ses deux frères pour échanger sur les problèmes et questions liées à leur pays. Ce n’est pas un signe de faiblesse bien au contraire, il aura marqué un pan de l’histoire de son règne. Président Ouattara, faites ce geste et vous verrez.

Joël ETTIEN
                  Directeur de publication: busienssactuality.com

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