Afrique: En quoi l’union des états gène t-elle ?

Qu’est-ce qui gène l’union africaine et la CEDEAO dans le projet de fédération du Mali, Burkina Faso et la Guinée Conakry ?`Quand on dit que ces organisations africaines travaillent contre les intérêts de ce continent, elles viennent de montrer leur dépendance criarde à l’impérialisme, caché derrière leurs rideaux et qui leur dicte la marche au détriment des réels problèmes du développement de l’Afrique noire.

Leur classique est connu, de toujours sanctionner le réveil et d’abrutir les consciences. Pourquoi ces organisations dites travailler et veiller sur l’équilibre et la paix en Afrique ne cherchent jamais les causes des coups d’état pour en apporter des solutions et c’est quand tout se produit, qu’elles viennent jouer les gendarmes dont la peur, du côté africain, a changé de camp. Les africains n’ont plus peur de la CEDEAO, CEMAC, U.A encore moins la France, qui voit ses vieilles pratiques dévoilées sur la place publique.

Pour peu, ce sont des sanctions d’interdiction de voyager des leaders politiques et militaires et elles obligent à la fermeture des échanges. En quoi, se mettre ensemble pour parler d’une même voix peut-être un crime ? Ce que nous préconisons depuis des lustres, si ça vient des jeunes, au lieu de les approcher pour les aider, ce sont des sanctions parce que ces états ont défié la tutelle française, alors il faut les assujettir.

Pendant que les grandes nations s’unissent dans leur différence, c’est seulement les africains qu’on n’oblige à se détacher de l’union, parce qu’unie, l’Afrique sera un véritable danger pour eux.

Les américains et les russes peuvent se passer de l’Afrique, mais pas les pays européens à la tête desquels, la France. Quand on lui dit que l’heure de la remise à niveau des accords de coopération entre elle et ses colonies qui sont dépassés a sonné et qu’il faut trouver un cadre de concertation pour tout revoir, tout ce qu’on trouve à dire, la poussée du sentiment anti-français, comme si ce même sentiment anti-africain n’existait pas chez eux.

Tant que les chefs d’état africains ne se prennent pas en charge et qu’ils doivent attendre que tous les fonctionnaires travaillant dans les organisations et les charges inhérentes au fonctionnement de celles-ci, et qu’il faille que tout part des européens surtout de la France, les africains seront toujours à la remorque des grandes décisions de ce monde.

Ils ont tous sanctionné les nouvelles autorités maliennes, burkinabè et guinéennes, mais est-ce pourtant que ces pays ont arrêté leur souffle de vie? En quoi, cette tentative d’union qui devrait propulser en eux, des réflexions profondes, gène-t-elle ? Les pays africains qui vivent sur perfusion diplomatique, économique et militaire, auront maille à partir avec le développement.

Nous reviendrons sur ces dérapages.

                                Joël ETTIEN

            Directeur de publication: businessactuality.com