Libération de plusieurs personnalités maliennes par le gouvernement de transition au MaliA LA UNE AFRIQUE 

Sanctions CEDEAO: Ce qui arrive aux maliens, arrivera aux burkinabé.

Est-ce que les pays limitrophes au Mali ont le choix d’être solidaires aux sanctions prises par la CEDEAO ? Ce qui arrive aux maliens, arrivera à coup sûr à ses voisins et à l’ensemble des pays africains francophones, puisqu’il s’agit d’une lutte pour la souveraineté totale.

Le cas du Mali peut déteindre sur le Burkina Faso

Pour une fois, la France a reconnu que ceux qui ont attaqué sa base où il y a eu un mort et un blessé, ce sont les terroristes et non pas l’armée malienne. Si c’était avant, cette France allait indexer l’armée malienne pour mieux la repousser. Les données ont vraiment changé.

Ce qui arrive au Burkina Faso où tôt le matin du 23 janvier, des tirs à l’arme lourde ont été entendus, n’est pas un fait du hasard. Comment les deux pays qui sont frappés par le terrorisme, le voisin malien avec son nouvel allié sont en train de bombarder ces terroristes et le Burkina peut rester en marge, quand on sait que la France ne fera rien ?

Ceux qui seront repoussés par les Russes, viendront trouver refuge au Burkina. La connivence avec l’ensemble des chefs de la CEDEAO de Roch Christian Kaboré, n’arrange pas les militaires burkinabé qui sont au front et qui se font massacrer par manque d’armes et de munitions. Ils vont le faire sauter et se rapprocher de la Russie qui est en train d’aider le Mali. Dans tous les cas, ce n’est pas le président burkinabé qui souffre, ce sont eux, les militaires qui, au regard du serment, se font tuer. Mais quand il y a une solution si près, pourquoi attendre ?

De plus, le Burkina ferme ses frontières au Mali, est-ce que cela descend dans la tête du président Kaboré qui va suivre la même sentence que son prédécesseur Blaise Compaoré ? Comme la Côte d’Ivoire semble piloter les opérations de la CEDEAO, elle négociera comme d’habitude pour lui offrir son hospitalité.

La gestion traumatisante et calamiteuse de ces sanctions devenue conflictuelle et qui attire la solidarité du monde entier, aura des répercussions à moyen et à long terme sur l’ensemble des ayant pactisé avec ce que les autres appellent le diable.

Il faudrait que la Côte d’Ivoire se prépare, étant le pays phare de cette zone ouest africaine, la passoire des décisions postées par la France. Elle sera envahie et ça sera la porte ouverte à toutes les formes de violence, de vol, de viol et de déséquilibre de sa cohésion sociale déjà mal en point.

Ce qui peut frapper macaca peut toucher mortellement macoco.

Le Burkina Faso n’échappera pas aux conséquences du mauvais traitement des sanctions imposées maladroitement au Mali. Jamais de mémoire d’homme de telles mesures mortifères n’ont été prises pour prospérer nulle part, puisqu’il s’agit de la vie des êtres humains. La jeunesse africaine d’aujourd’hui, n’est plus celle des africains illettrés, incultes de leurs aïeux et la réciprocité est immédiate. Heureusement, la Guinée-Conakry a laissé ses frontières ouvertes. Dans ce conflit, les uns et les autres complices ou victimes, le paieront.                                                         

Joël ETTIEN

                      Directeur de publication: businessactuality.com

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