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Côte d’Ivoire: Il faut que les cyberactivistes arrêtent de faire peur aux ivoiriens et participer aux vrais débats de fond.

Il faut que les cyberactivistes sur les réseaux sociaux arrêtent de faire peur aux ivoiriens, pour les décourager à baisser leur garde et snober leur conscience.

Que gagnent les cyberactivistes à faire peur aux populations ?

Comme si c’est la toute première fois qu’on organise des élections majeures dans ce pays, encouragez plutôt des débats d’idées que de servir du poison. A l’idée de faire croire que le monde tomberait sur la tête des ivoiriens, ceux-ci, n’ont plus de visibilité. Nous sommes à l’approche d’une élection, ce n’est pas dans les rumeurs que le peuple se nourrira en esprit et en pensées, mais des visions pour son avenir.

Depuis lors, qui a entendu le président Ouattara parler comme font les autres ? La diaspora ivoirienne se fait intoxiquer par des savants qui ne savent rien, pendant ce temps, la vie poursuit son cours normal au pays. Les différents cyberactivistes, maîtres dans l’art de toutes les inventions, font chauffer l’esprit de ceux qui les suivent ou les lisent, pendant ce temps, la vie poursuit son cours en terre ivoirienne.

C’est vrai que les réseaux sociaux, sont devenus un grand support de communication au lieu de s’en servir pour s’émanciper, c’est pour venir régler des comptes et servir les autres de fausses rumeurs. Les élections doivent se tenir le 31 octobre 2020, qu’est-ce que la diaspora peut apporter de manière consciente et constructive à leurs compatriotes ? Je ne pense pas que tel que c’est parti, la diaspora puisse apporter de l’éclairage à leurs parents restés sur place.

Les directs à profusion, avec ses contenus inflammatoires, c’est à quel dessein ? Si tant tel que le problème ivoirien, c’est le camp du président Ouattara, ce qui est faux car le problème de la Côte d’Ivoire, se décide au Quais d’Orsay, je dis si, alors, ces cybers pensent-ils que c’est de cette façon qu’ils le feront abdiquer ? Quand on a le doigt dans la bouche de quelqu’un, on ne lui tape pas sur la tête, mais plutôt, chercher à l’amuser pour qu’il rit afin de retirer son doigt, mais en Côte d’Ivoire, on prend le feu, pour éteindre le feu.

Si la voix de la diaspora compte en qualité, mais pas en quantité, il faut que cela se fasse sentir dans les idées, les débats constructifs pour mériter cette considération. Mais j’ai l’impression que cette diaspora qui a bien travaillé pour la libération du président Gbagbo et du ministre Blé Goudé, est entrain de se détourner de sa vraie vocation. Souvenons-nous des élections passées où de par leur comportement, les résultats de Paris, je dirai de la France tout entière, n’ont pas été validés et personne n’a levé le petit doigt.

Pourquoi remuer l’essaim pour provoquer les abeilles ? Quelle force dissuasive la diaspora ivoirienne pense pouvoir détenir pour influencer sur le cours de l’histoire ivoirienne ? Et si par ce même comportement si effrayant, la violence vénérée se reproduisait et qu’on annulait les résultats du scrutin de ces ivoiriens à l’étranger, pensent-ils que cela aura des conséquences sur le scrutin national ?

Les cyberactivistes

Il faut rassurer, poser les vrais problèmes de société pour ouvrir des lucarnes du savoir et du savoir-connaitre, sinon à cette allure, tout pourra leur passer sur leur nez et puis il n’y aura rien comme disent les ivoiriens.

C’est pourquoi, je supplie cette diaspora, qui a son mot à dire, de faire amende honorable et se montrer au-dessus de cette mêlée pour repositionner sa crédibilité, sa dignité, sa considération et son respect pour faire compter sa voix dans les débats. A force de faire peur ou de se faire peur, leurs avis ne se comptent plus et les autres, les regardent de haut. Ce ne sont pas dans des injures que s’il y a des luttes de libération, les ivoiriens, se donneront les moyens intellectuels pour s’en sortir. Parmi ceux qui font si peur, qui a sollicité un rendez-vous pour aller discuter avec le Quais d’Orsay pour s’enquérir de leur mécanisme ? Comment peut-on obtenir des résultats en étant si loin de la machine ?

Créez les vrais débats de fond, pour que le pouvoir ivoirien consulte à des moments cette diaspora qui s’éloigne de jour en jour de son rôle d’éducateur et d’apporteur de devises intellectuelles pour construire et non détruire.

                                                            Joël ETTIEN

                      Directeur de publication : businessactuality.com

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