Ouattara réunit députés et sénateursPOLITIQUE 

Côte d’Ivoire: La candidature du président Ouattara ne souffre d’aucune hésitation.

Si la candidature du président Bédié est confirmée, pourquoi s’étonner de celle du président Ouattara à qui, le PDCI RDA vient de lui ouvrir un grand boulevard. Tout se justifie à l’idée de ne pas respecter la constitution en Côte d’Ivoire. Alors, si les militants du FPI réclament la candidature du président Gbagbo, ils ont raison.

La candidature du président Ouattara ne sera pas un étonnement

Les trois ténors de la vie politique ivoirienne, démontrent la fragilité de leur succession politique. Ils ont tous les mêmes problèmes, c’est-à-dire, la formation. Si le président Bédié se voit obliger avec son âge avancé, de se candidater, c’est parce qu’il n’a formé personne dans son écurie et pourtant, ce ne sont pas les cadres qui manquent à ce grand parti. A force de vouloir tout arrimer à sa personne, le PDCI RDA joue son dernier va-tout.

Dans cet imbroglio, la seule personnalité qu’on peut excuser, c’est le président Gbagbo, dont sa déportation et sa libération qui hésitent à se confirmer, lui donnent une ouverture par sa fenêtre. Mais, les enjeux sont tellement énormes. Si certains de ses fils politiques, n’ont plus d’oreilles pour entendre raison, il demeure un symbole à protéger. Comme en Afrique du Sud, symboliquement, ils ont maintenu comme une bougie allumée, leur leader Mandela jusqu’à ce qu’il soit totalement libéré.

Le président Ouattara n’a pas arrêté de clamer haut et fort qu’il suppliait les président Bédié et Gbagbo de prendre leur retraite et qu’il émettait le souhait, que les trois se retirent pour céder la place à une nouvelle génération. Sans prévoir de plan B, le président Ouattara a mis tout son gros et grand amour en M. Gon Coulibaly et son décès, démembre tous ses plans. Il va poursuivre l’aventure. Le pouvoir qui use, démolit et détruit quand on ne sait pas partir, le président Ouattara, se voit obliger de revenir sur sa décision.

Il sera candidat…

Il sera candidat et son seul justificatif majeur, c’est la candidature du président Bédié et ça lui ouvre toutes les excuses. Pour calmer toutes ces remous souterrains, il sera contraint lui aussi, d’ouvrir, la composition de la commission électorale indépendante, la CEI, pour rendre plus élégante, sa victoire.

Ainsi, après les élections, il faut que tous les prisonniers soient libérés, mêmes les plus célèbres, le président Gbagbo et Blé Goudé pour stabiliser la Côte d’Ivoire, sinon, à aller dans ces conditions, pour peu qu’une allumette prenne forme, la paille risquera de s’embraser, si tel n’est pas dans la tête de tous ces leaders politiques dont je viens de citer, une vraie réconciliation s’impose pour cimenter à nouveau la paix qu’ils ont détruite par la guerre.

Sinon, le président Ouattara va prendre un troisième mandat et la France fait semblant, mais elle y est favorable, pour maintenir la stabilité car la Côte d’Ivoire basculant dans le désordre, c’est le chao dans cette zone ouest-africaine, dont elle a négligé l’invasion du djihadisme et le terrorisme qui a pris forme. Si on en parle plus, tous les pays africains francophones, ont été transformés en feuilles sèches dans une sévère aride où tout peut s’enflammer.

Maintenant que c’est acté, les ivoiriens doivent apprendre à vivre avec la poursuite dans le jeu politique, de leurs trois protagonistes qui n’ont pas encore fini leur appétit et dont les ivoiriens seront toujours obligés de s’en occuper, ne mettant leurs couverts quand ils doivent passer à leurs trois repas, le petit-déjeuner, le déjeuner et le dîner.

Mais, pour ce dernier virage dangereux, il faudrait songer à la vraie formation des cadres pour ne pas que ce qui leur donne raison, leur donne tort à l’avenir : «  prévoir des plans B ».

                                                                       Joël ETTIEN

                   Directeur de publication : businessactuality.com     

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