La lutte de l'opposition ivoirienne contre le régimeA LA UNE AFRIQUE 

Côte d’Ivoire: Si l’opposition veut exister, elle sait ce qui l’attend désormais, car tout est parti encore pour 5 ans.

L’opposition ivoirienne a de meilleurs joueurs, mais manque d’entraineur pour lui insuffler de nouvelles stratégies pour influencer sur le cours de la politique, pour que la vie s’améliore. Si elle veut exister, elle sait ce qu’il l’attend, car elle est partie pour 5 ans encore de lutte.

L’opposition doit continuer la lutte avec de nouvelles stratégies

Ce que nous avons vu à l’investiture de M. Ouattara, le 14 décembre 20, en présence de 14 chefs d’état et d’autres officiels, vient de démontrer qu’il est désormais le détenteur du leadership de la CEDEAO.  Peut-on continuer ce combat politique ? Oui, il ne faut pas perdre espoir, mais il faut changer de tactiques et surtout de stratégies car il n’y a jamais de combat politique qui se gagne en un quart de tour.

Aussi, quand il y a du bon chez l’autre, il faut le reconnaître et pourquoi pas le singer pour avancer. On ne peut pas gouverner un pays sans avoir de relations internationales et sur le sujet, ce n’est pas Ouattara qui empêche les autres de tisser leurs réseaux. Un adage ivoirien dit que relation vaut mieux que diplômes et on peut tout dire de lui, mais il a des relations.

Pour réunir autant de célébrités politiques et dans les affaires, cela démontre que si demain, le pays a des problèmes, il lui suffit de décrocher son téléphone pour trouver ses solutions. On peut ne pas aimer le lièvre, mais il faut reconnaître ses qualités de bon coureur.

L’opposition ivoirienne, semble être à son terminus et elle doit revoir sa nouvelle formule sinon, l’ancienne est dépassée et c’est maintenant que le vrai combat politique commence si cette opposition veut vraiment, peser sur le cours de l’histoire. Dans une lutte politique, ce n’est pas dans l’immédiat qu’on obtient gain de cause, Gbagbo Laurent et Me Wade ont mis plus de 30 ans pour parvenir au pouvoir, par les urnes.

Ce que je reproche à l’opposition ivoirienne, elle ne forme pas ses militants, ne leur projette pas d’avenir rassurant et la plupart vivent dans le militantisme émotionnel, la passion et le culte de la personnalité, c’est très grave, parce que sa jeunesse, s’obscurcit.

Comme, une équipe de football, elle a de bons joueurs, mais pas d’entraineur de qualité pour dessiner le schéma des victoires.

Les ivoiriens sont partis encore pour 5 ans, avec ce qu’il s’est passé hier à Abidjan, peu importe les à côtés et les circonstances, c’est parti pour 5 ans, que faire ?

Il faut qu’elle fasse un bilan à mi-parcours et régler les pannes, pour remettre la voiture sur la route. S’il n’y a pas de bilan à faire, où elle compte aller avec sa lutte. Au cours de ce bilan, il faut avoir le courage de procéder à des changements, mêmes douloureux, soit-il, mais il faut trouver des hommes, jeunes et pleins surtout capables de conduire la lutte qui est trop lourde et répond à plusieurs critères des temps modernes.

Il y a dans le camp du RHDP, des jeunes qui se profilent à l’horizon à qui, le pouvoir est entrain de les investir, il faut que l’opposition s’adapte à tous ces changements, sinon, il lui sera très difficile de percer ce tissu qui semble lourd.

                                                                 Joël ETTIEN

                 Directeur de publication : businessactuality.com   

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