Côte d’Ivoire: Quand la candidature de KKB vient troubler le plan de son père Bédié.
La candidature de KKB vient tout changer. Au PDCI RDA, en voulant être plus malin, le petit malin a fini pour les ruser et ils vont se livrer au ridicule, pour un si grand parti politique, c’est simplement hideux et dommage. Et si, au départ, on avait accepté les idées des autres, on n’en sera pas là, qui sait ?
Au PDCI RDA, la candidature de KKB modifie tout
Quand on est leader et qu’on n’a pas songé à former des cadres capables de compétir, on se retrouve dans ces situations qui frisent le ridicule. En voulant se jouer les plus sages, intelligents, comme un chien qui s’amuse avec son os, même rassasié, ils ont fini par se faire avoir par KKB.
Avant que le président Bédié ne se candidate, son secrétaire exécutif avait annoncé qu’autant, il y aura plusieurs candidats à la candidature, il y aura suffisamment de l’argent pour organiser leur convention éclatée. Pourquoi, dès que le président Bédié s’est décidé à y aller, ils ont tenté de fermer la porte aux soupirants ? En plus, pourquoi accepter la candidature de Kouadio Bertin, KKB quand ce dernier avait clamé sur tous les toits que si le président Bédié se présentait, lui sera dans son équipe et c’est le contraire qui le pousserait. Alors, où est donc le contraire ? De qui, se fout-on dans ce parti ? En plus, pourquoi avoir accepté le dépôt des dossiers de KKB, qui reste toujours le conseiller spécial du président Bédié ?
KKB, voit le danger de ne pas mourir comme un arbuste qui accompagne le gros arbre qui tombe. Dans ce qui arrive au PDCI RDA, que le président Bédié soit candidat ou pas, les risques d’implosion demeurent toujours. Il n’a pas formé un héritier de son vivant pour la relève, le proposer à ses militants, le débat houleux va s’inviter et le PDCI RDA va connaître plus de problèmes de succession et des guerres de clochés.
Vers un effondrement du PDCI RDA
Pendant qu’au RHDP, le président Ouattara a formé des cadres qui lui permettent de s’éloigner de la politique, c’est là que le président Bédié se sent obligé de compétir. C’est grave et il faudrait assumer les résultats des urnes. Comme je n’ai de cesse de le dire, une vérité, n’est pas une réalité.
Dans cette confusion, il sera difficile à des jeunes comme M. Thiam d’associer leur image et leur nom à ce jeu si véritablement, il aspire un jour, devenir président de ce pays. On ne peut pas faire du jeune avec du vieux. Quiconque, s’associera à l’image du candidat Bédié, paiera très cher pour son avenir politique.
Voilà que KKB est entrain de mélanger tout le plan de la direction de campagne du président Bédié. Pour cette candidature, ils ont écarté volontairement des sérieux comme l’ancien maire du Plateau, livré à la justice ivoirienne et contraint d’exil, l’ancien président du conseil régional de Bouaké, M. Mangoua Jacques, mais en aucun cas, ils n’avaient pas mesuré la roublardise de l’ancien président des jeunes de ce parti, qui a pris goût aux campagnes, M. KKB, dont une campagne est sa traite.
Comment contrer la candidature de KKB ?
Comment vont-ils faire ? KKB est lancé et ne viendrait jamais sur sa décision. Ce n’est pas le président Bédié, son Général qui le financerait à hauteur de tant de millions pour faire face à ses dépenses ? Il sera candidat et proclamera la victoire du candidat du RHDP, pendant que le vote est en cours.
Tout le plan du PDCI RDA qu’il connait comme les ongles de ses doigts, tombera à l’eau, donc, il faut s’en prendre à soi-même et ne jamais inviter les enfants des gens dans les rues pour qu’ils se fassent tuer.
Dans tous les cas, nous sommes partisans de ceux qui souhaitent que quiconque lancerait, un appel du genre à des révoltes, qu’il réponde de ses actes devant la justice. Si ce n’est pas pour un autre appel déguisé, sur quoi le PDCI RDA va s’appuyer pour vouloir gagner ces élections, je dis et redis, une vérité, n’est pas une réalité.
Donc, il y a deux candidats et personne ne sera plébiscité à ces conventions éclatées ? Pour KKB, qu’il soit retenu ou pas, il sera candidat car, sa caution pour les élections d’octobre 2020, est dans un coffre-fort. KKB, le soldat égaré, revenu comme conseiller, est toujours et demeure un os dans la gorge de son père, qui, en voulant lui priver une assistance quotidienne, l’a perdu pour de bon ou le président Bédié veut que KKB soit le futur responsable de son parti, après lui ?
On attend de voir, sinon, KKB ne va plus décrocher son téléphone aux donneurs de leçons, tant que la campagne n’aura pas pris fin.
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com
