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Côte d’Ivoire: qui peut remplacer le président Alassane Ouattara en 2020, s’il ne veut plus se représenter?

Le président Alassane Ouattara confirme qu’il ne sera pas candidat, mais alors ?

Qui pour succéder au président Alassane Ouattara?

Le mercredi 4 janvier 20, les vœux du président Ouattara aux corps diplomatiques et constitués ont eu lieu. Lors de cette séance capitale, il a laissé entendre qu’il ne sera pas candidat en octobre 2020.

C’est le président Alassane Ouattara lui-même qui prête son flanc aux supputations. En 2015, il avait affirmé avant les élections, qu’il ne briguera pas un autre mandat. C’était au référendum constitutionnel, toujours en présence des mêmes ambassadeurs. Il vient donc, de redire et de promettre.

Pourtant, le même Ouattara avait dit que, si ses adversaires (Bédié et Gbagbo) se présentaient, il ira à ces élections. A-t-il eu la confirmation de ces adversaires avant de tenir ces propos devant ces chanceliers ? Le président Ouattara fermera le ban en 2020 en ce qui concerne sa longue carrière politique d’un demi-siècle.

« A l’occasion de mes 75 ans, ceci m’amène à réaffirmer que les institutions de la république qui seront mises en place très prochainement me permettront de prendre congé en 2020 » a-t-il déclaré. Pour les ivoiriens qui sont habitués à des revirements de situation, ils se disent que cette constitution qui sera revue et mettra fin à la limite d’âge, lui permettra de briguer un troisième mandat.

Ouattara semble vouloir se retirer du pouvoir

Le président Ouattara semble fatigué et voudra profiter pour prendre une retraite bien méritée, ce dont il a droit. Mais alors, certains se posent autant de questions, pourquoi, prendre autant de dispositions pour écarter certains opposants de la course présidentielle ?

Comme ce qui se passe en Angola, le président Ouattara veut s’assurer que celui pour qui, il est entrain de déblayer le terrain, n’aura aucun ennui et il ne lui créera aucun souci. Le pouvoir changeant facilement les gens. C’est pourquoi lui-même sachant que, s’il doit avoir danger, il proviendrait de son propre camp, il doit pouvoir proposer le bon cheval à sa formation politique, sinon, il pourra le regretter.

Les transfuges du pdci rda, qui se croient les plus nantis contre ceux de ses lieutenants, ses fidèles, qui ne voudraient pas que leur mentor, leur impose un candidat amorphe, mais rassembleur, le président aura fort à trouver les mots justes, pour ne pas participer à l’éclatement de sa jarre d’eau, le rhdp. Il doit passer des nuits blanches sur ce sujet. Voilà, le jeune Soro Guillaume qui boue et dont pour le calmer, il est obligé de l’écarter avec des sanctions non encore appliquées et d’autres cadres, tapis dans l’ombre qui ne sortiront que, quand le sifflet final aura retenti.

On comprend donc, ces calculs à plusieurs inconnus qui empêchent le président de dormir tranquille. Qu’est-ce qui prouve que sans résultat probant, il ne veuille pas y aller ? Que dira-t-il au monde entier, à qui, il a promis mordicus, qu’il prendra sa retraite ? il passerait encore pour un homme qui ne respecte pas sa parole.

Le remplaçant mystère du président Alassane Ouattara

Qui est donc, ce dernier affectionné par le président Alassane Ouattara et dont il a du mal à officialiser et qui lui pose autant de soucis ?  Certains disent que c’est l’actuel premier ministre M. Gon Coulibaly. Amon Tano qui voulait tenter le diable, a été rappelé à l’ordre et est obligé de venir, se mettre à genoux pour ouvrir son cœur à son mentor.

La guerre de succession a commencé pendant qu’il est encore en vie. Le président Ouattara sait qu’il a contribué à enrichir certains de son entourage et ceux-là, ont pris goût au pouvoir et pour rien au monde, ne voudraient le perdre, il les connait. Qu’est-ce qui confirme que Gon Coulibaly fera l’affaire ? A-t-il le profil d’un fédérateur ? Peut-il réussir à tenir la maison sans qu’il n’y ait de casse ?

On attend de voir la suite. Mais tout laisse à présager que le président Ouattara est assis sur un banc à un carrefour à plusieurs chemins. Tiendra-t-il parole ? La période du dépôt des candidatures, n’est pas encore arrivée, surtout le contenu des conditions qui seront fixées par la CEI.

De tous ces calculs à l’infini, il faut mettre l’intérêt général et national au milieu, car c’est aux pieds du mur, qu’on juge le bon maçon. Nous l’attendons !

                                                                      Joël ETTIEN

                   Directeur de publication : businessactuality.com

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