Jean Blézon, une pensée sur l'AfriqueINVESTIGATION Uncategorized 

“QUE VEUT DIRE MES AÏEUX SONT DES IVOIRIENS ET JE SUIS NE (NEE) EN CÔTE D’IVOIRE ?”

Ce que j’avance ici, beaucoup d’entre nous auront du mal à comprendre ma démarche qui est d’ailleurs très simpliste, car un pays est le bouclier de ses habitants qui le protègent. Comme nous le savons tous, si un pays tombe ses enfants deviennent esclaves dans leur propre pays et leur terre ne les appartient plus.

Je m’appelle Jean Blezon je suis né en Côte d’Ivoire dans un village dénommé Kéglobly, mais vous devez savoir s’il n’y avait pas le pays ‘’Côte d’Ivoire’’ il n’aura pas existé le village Kéglobly !

Il est vrai que je suis né à Kéglobly le 15 juillet 1932, mais étant donné que Kéglobly est sur le sol de la Côte d’Ivoire dans ce cas je suis d’abord né en Côte d’Ivoire avant d’être né dans le village de Kéglobly. Il est vrai que j’ai un devoir pour mon village, mais le plus grand devoir que j’ai c’est d’abord à la Côte d’Ivoire la source de ma naissance.

Ainsi aujourd’hui je suis né à Arrah, je suis né à Abengourou, je suis né à Bondoukou, je suis né à Daoukro, je suis né à Korhogo,  je suis né Katiola, je suis né à Séguéla, je suis né à Man, Je suis né à Biankouma, je suis né à Tiassalé, je suis né à Gagnoa, je suis né à Daloa, je suis né à Duékoué, je suis né Guiglo, je suis né à Toulepleu, je suis né à Soubré, je suis né à Touba, je suis né à Odienné, je suis né à Dabakala, je suis né à Tiébissou, je suis né à San-Pédro, je suis né Sassandra, je suis né à Agboville, je suis né à Tabou, je suis né à Dabou, je suis né à Dimbokro, je suis né à Yamoussoukro et je suis né à Abidjan et enfin, je suis né………

Ainsi, donc mes Aïeux font partie de cette Côte d’Ivoire bipolaire pour ses enfants depuis sa création.

Et celui qui n’est pas dans ce système est en dehors de la Côte d’Ivoire et il ne peut pas comprendre la vie de la Côte d’Ivoire. Nous savons que l’Ivoirien se connaît mais qu’il l’affirme pour devenir solide comme un roc. On le taxe de ne pas aimer les autres et pourtant, j’ai acquis la nationalité française, mais je suis et je reste foncièrement ivoirien. Alors si tu es ivoirien, sers-toi chez-toi et vis ton pays pour en être sensible à tout qui le touche et qui veut l’écorcher. Ce n’est pas une tare, mais plutôt, un esprit républicain. Sois-en fier car ton pays n’est pas malheureux, c’est toi qui  cherches sa direction mais le pays t’a déjà trouvé, la solution, son amour.

Quand une partie de cette belle Côte d’Ivoire pleure et une partie danse, la Côte  d’Ivoire perd sa valeur qu’elle possède depuis sa création, ou encore l’ivoirien devient la marche pied d’un marcien venant d’autre univers. 

                                                                                                      Ecrivain Jean BLEZON

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