Tant que Ouattara ne se repend pas, son RHDP ira chercher Dieu, il n’ira nulle part.
RHDP, vous n’arriverez nulle part si vous ne reconnaissez pas cette ingratitude infligée aux fondateurs de ce mouvement surtout au PDCI RDA du président Bédié. L’orgueil précède la chute et la logique aussi est universelle. On assiste à des vagues de débauchages de certaines figures emblématiques de la politique ivoirienne à adhérer au RHDP, mais la réalité les rattrape, leur manque de reconnaissance à l’égard de leurs anciens alliés ou partenaires, le rattrape.
le RHDP ira décrocher la lune, les étoiles et le soleil, tant qu’il ne présente pas ses sincères excuses au président Bédié qui a été humilié par leur ingratitude qui l’a rabaissé dans l’animation de la politique ivoirienne, au point où, son parti le PDCI RDA ne se retrouve plus, le président Ouattara n’ira nulle part.
Comment doit-on payer si chère d’ingratitude à des gens qui ont été le socle, la racine d’un arbre et qu’aujourd’hui, on veille à chercher de nouvelles racines pour un arbre qui reconnaît ses propres racines ? Affi N’guessan peut faire quoi dans le RHDP qu’il avait combattu à sa naissance ? Que peuvent tous ces transfuges qui occupent l’actualité et dont leur promotion frise l’émoi ?
Il faut dire la vérité, peu importe ce que cela doit nous coûter, mais tant que le président Ouattara ne présente pas publiquement et de manière sincère, au président Bédié, ses nouveaux partenaires et alliés, c’est comme blanchir la tête avec du savon.
Le président Bédié en croyant en la bonne foi et en la moralité de celui qu’il considérait de jeune frère, au point où il l’a emmené rebaptiser de Allah Gnissan, brader son parti à son profit à des élections présidentielles et qu’il subisse ces frustrations, même à sa place, le président Ouattara aura les mêmes ressentis, alors, il faut arrêter de tourner les ivoiriens en rond, sans le PDCI RDA, le RHDP n’ira nulle part, si ce n’est pas pour traficoter les résultats des élections truquées d’avance. Il faut que le président Ouattara aille voir son grand frère Bédié pour lui demander un gros pardon, sinon la malédiction le suivrait partout.
On peut tout dire, mais le président Bédié a consenti trop de sacrifices à ex-jeune frère et pendant qu’il est encore en vie, il faut que ce dernier lui demande pardon, sinon, réconciliation, cohésion nationale ou sociale, ça sera comme une épée dans l’eau.
Aucun sacrifice n’est grand comme ceux que le président Bédié a rétribué pour le RHDP, pour permettre à son jeune frère de Ouattara de gouverner tranquillement, mais depuis que le PDCI RDA a enlevé son pied dans ce RHDP, quels résultats cela a donné si ce n’est tout le temps, la violence, les mascarades qui endeuillent le pays. Pour ces élections qui arrivent, inutile de revenir assassiner les ivoiriens car ce sont les mêmes qui ont créé ces émeutes qui récidivent.
Le président Bédié vit, c’est une bonne aubaine, il faut que Ouattara reprenne ce chemin de repentance, de pardon pour éviter de rendre lourd le cercueil du vieux.
Il est encore temps de tout rattraper à condition de faire profil bas et de restaurer les armoiries. Alliés, partenaires nouveaux, c’est comme vouloir soigner une plaie sans enlever la croûte. On se rappelle quant à l’inauguration du pont qui porte son nom, le président Bédié a proclamé haut et fort:” Pour ce pont seulement, Ouattara mérite trois mandants”, Ouattara l’a-t-il oublié ?
A Daoukro, sur la base de la confiance dont le président Bédié croyait dur comme fer, il avait pris sur lui et de manière unilatérale de sacrifier son parti, en jetant son bébé dans l’eau pour ouvrir le chemin à Ouattara pour qu’il gagne les élections, en ces termes:” Le PDCI RDA ne présentera pas de candidat, pour laisser le champ libre à Ouattara” et son parti s’est retrouvé en épave, pourquoi Ouattara fait ça au président Bédié ?
Le PDCI RDA habitué au RHDP dont il a contribué à sa naissance souffre de cette séparation et c’est Ouattara qui n’a pas joué franc jeu, il lui appartient d’aller demander pardon à son aîné Bédié et on va quitter dans l’angoisse, la peur et la panique. Les ivoiriens sont fatigués de souffrir pour une séparation qui peut se ressouder.
Joël ETTIEN
Directeur de publication: businessactuality.com
