Afrique: Il faut revenir sur des vraies valeurs pour faire respecter les noirs.
Construisons l’Afrique sur des valeurs solides pour qu’elle résiste contre tous ces courants extérieurs qui n’arrêtent pas de vouloir déconsidérer les africains et ses potentialités réelles.
Il faut une Afrique bâtie sur des valeurs solides
Si les formations politiques qui ont fondé le socle politique des ces dernières 70 ans, n’arrivent pas à s’adapter, il faut que les leaders politiques de ces formations, fassent cette éducation à ces jeunes africains, en les encadrant qui utilisent et maîtrisent ces outils de leur temps.
Aujourd’hui, le monde va à un tel rythme que tout se sait à la minute près. Il faut s’y adapter pour ne pas rater le train de cette révolution. Des temps anciens, on utilisait le téléphone fixe, aujourd’hui, il y a des téléphones portables plus puissants qu’un pistolet, munis de caméra et d’appareil photo, des ordinateurs, l’internet.
Ça aide et très utiles. Autrefois, la parole n’était pas libérée comme elle l’est aujourd’hui et ce, grâce aux réseaux sociaux. Comme toute invention, il faut en connaitre la notice pour s’en servir et beaucoup s’en servent, c’est tant mieux, même souhaitable.
En même temps que nous voudrions une Afrique à l’heure des innovations, il ne faudrait pas qu’on oublie d’où elle vient et où elle va. L’Afrique qui a été prouvée comme le berceau de l’humanité, se mélange les pieds dans cette évolution des temps nouveaux, il lui sera difficile de se mettre au même niveau que les autres, si le réel ne la préoccupe pas.
En Côte d’Ivoire par exemple, il y a des tribus qui ont leurs us et coutumes et qui fonctionnent ou ont fonctionné jusqu’à ce présent. L’occident leur a imposés, une démocratie qui maille à partir et depuis plus de 70 ans, elle s’y est installée et crée une incompréhension totale qui bloque, leur avenir, riche en ressources naturelles et en potentiels humains.
Il faut réfléchir et sur ce, ce ne sont pas les spécialistes qui manquent à l’Afrique, mais pas dans la brutalité, la désobéissance, mais dans le respect.
Il y a des jeunes pays qui ont été longtemps sous le joug de la colonisation, qui arrivent comme la Guinée-Bissau, qui voudraient avoir de vrais modèles pour se fixer des objectifs réels pour rehausser non seulement leur image et aussi, laisser des politiques constructives qui tiennent sur le temps, à leur génération.
Il faudrait que les aînés dans cette jungle, songent à léguer une bonne formation politique à leurs cadets. Depuis quelques années, il n’y a plus de grandes réunions qui permettent de diagnostiquer les vrais problèmes pour y trouver des solutions, comme des assemblées générales de l’ONU, de l’UA, quand bien-même que dans les sous-régions, on sent des efforts, mais pas totalement soutenus, dont des décisions sont souvent mises en cause.
Même si on ne peut pas refaire le monde, mais on peut le façonner pour permettre aux bénéficiaires d’être en sécurité d’où qu’ils se trouvent et l’Afrique, semble piétiner sur son propre respect et sa considération.
Retour de l’Afrique aux valeurs premières
Il faut revenir à la base où, quand ça ne va pas, la nuit, on part consulter les têtes couronnées qui aident à solutionner des problèmes selon la vision africaine.
Voilà, que ne le faisant pas, les noirs dans les pays développés, sont traqués, tués en plein soleil, devant leurs propres familles. Aucun pays africain ou du moins dans leur grand ensemble, ne fait rien pour décrier toute cette cruauté et pourtant ils sont aussi des noirs. Mickaël Jason, avant sa mort, n’avait-il pas fait des recherches pour connaitre ses origines et c’est en Côte d’Ivoire, dans le royaume Sanwi. Pourquoi, ces noirs sont livrés à la barbarie que les autres noirs ne peuvent pas prendre des positions ?
Il faut revenir sur certaines valeurs africaines et les adapter aux contingences nouvelles, pour être au même niveau de vue que les autres.
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com
