Où sont les intellectuels ivoiriens?A LA UNE AFRIQUE 

Côte d’Ivoire: Il faut apaiser l’atmosphère sinon, à cette allure, tout inquiète.

On continue de tirer sur l’atmosphère déjà trop délétère en Côte d’Ivoire et pourtant, on veut aller à des élections présidentielles. Quand est-ce que les ivoiriens auront le cœur net ?

Il faut apaiser l’atmosphère en Côte d’Ivoire plutôt que de créer des inquiétudes

Au moment où le Coronavirus apprend à la nature, l’humilité et le pardon, l’éloignement et de nouvelles modes de vie, en Côte d’Ivoire, on continue de régler des comptes, de lancer des signaux d’alerte et la vie devient suspicieuse.

Dans la course contre la candidature de Soro aux élections présidentielles, le pouvoir ivoirien a déployé son compresseur et sans pitié, le turbo est lancé de sorte que personne pour dire au pouvoir de ralentir et de penser à demain.

Le procureur de la république, M. Adou Richard s’est entretenu à visage masqué avec les journalistes pour expliquer pourquoi et comment, Soro doit-être traqué et mis aux arrêts. Au final, on dénombre des militaires et des civils arrêtés et conduits à la maison d’arrêt et de correction d’Abidjan la (MACA). En plus de ceux dont les parents pleurent depuis plusieurs années, on en rajoute et les pleures continuent de remplir les vallées.

Aucun ivoirien ou du moins pour les parents de ces prisonniers, ne croit plus en rien et leurs seules prières, c’est la chute de ce pouvoir. Aujourd’hui, d’après un soroiste, c’est Soro que le président Ouattara fait traquer comme un malpropre, le politique ivoirien, n’a aucune mémoire, mais tout se paye sur cette terre, poursuit-il.

Les prières autrefois sincères chez les partisans de Soro, se sont transformées en malédiction car la détresse et l’injustice deviennent le lot de Soro. Nous n’allons jamais l’abandonner pour qu’il soit le sacrifice de Ouattara et nous irons jusqu’au bout, peu importe les risques, nous confirme un autre soroiste, déterminé à en découdre.

Ceux qu’on a jugés hier, poursuit un autre déçu, c’est eux qui portaient les sacs à main, qui prenaient les gros risques pendant la rébellion et c’est comme ça, qu’on les remercie, mais tout ça va finir sous peu, renchérit un autre soroiste, aux cheveux ébouriffés. A la question de savoir comment ça va se terminer, sur la question, chacun se retire de moi feignant appeler sur leurs téléphones portables.

Dans quel état d’esprit se trouve aujourd’hui leur mentor, très sèchement, un revient vers moi et me dit ceci : « vous voulez qu’il soit dans quel état d’esprit ? Mais il va bien. Il est très serein. Comme un match de football, chaque équipe se prépare. Soro, il va bien. Ou bien comment vous voulez qu’il aille ? » me réplique, apparemment celui qui semble conduire le groupe.

L’atmosphère est très tendue à Paris dans le camp des soroistes et qui ne font qu’appeler mais qui au bout du fil, ce sont des conversations qui se tiennent en langue et dont personne n’a voulu nous les traduire.

Comme un observateur de la vie politique ivoirienne, me disait : « affaire Soro-Ouattara, c’est deux couteaux qui se battent, le poulet se met à l’écart »

                                                                  Joël ETTIEN

                   Directeur de publication : businessactuality.com

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