militaires ivoiriens détenus au MaliA LA UNE AFRIQUE 

Côte d’Ivoire-Mali: Le prolongement de la libération des militaires ivoiriens perd le goût.

La libération incertaine et prolongée des 46 militaires ivoiriens détenus au Mali, perd sa saveur au fur et à mesure qu’elle se trouve politisée. Ils seront libérés bientôt, c’est quelle promesse ? Sur ce sujet, il y a eu trop de déviations pour une situation qui pouvait se résoudre aussi simplement qu’un adultère sous l’arbre à palabres, mais le président ivoirien, pour des raisons qui lui sont propres, a préféré se fier à la fameuse communauté internationale, qui n’agit que sur l’Afrique.

Au moment où, tous les regards étaient fixés sur le boulevard qui mène de l’aéroport, le Mali les juge à des peines lourdes équivalentes aux peines infligées à certains ivoiriens, les 20 ans.

Maintenant, les ivoiriens à genoux, les mains croisées, attendent la clémence gracieuse du jeune imperturbable Assimi Goïta, que ses humeurs tombent pour voir si, en les libérant, d’autres facteurs ne vont pas tomber sur sa période de pouvoir. Ils y sont encore dans les prisons avec leurs 20 ans fermes.

Il y avait trop de possibilités qui s’offraient au président Ouattara et nous n’avons pas arrêté d’attirer son attention, mais hélas, le ver s’est forgé dans le fruit. Il lui suffisait d’envoyer son ministre de la réconciliation et de la cohésion nationale, accompagné de quelques généraux de l’armée, et l’affaire était dans la boîte. Il pouvait aussi profiter de la guerre en Ukraine, en se rendant en Russie voir le président Poutine, pour lui dire, écoute monsieur le président, j’ai commis une faute au Mali et comme c’est toi qui parles et que mon jeune frère Assimi Goïta exécute, je suis venu te voir pour que tu intercèdes auprès de lui pour la libération de mes militaires; là à aussi, il rentrerait dans ce cercle fermé de l’histoire. c’était là aussi une solution. Il a préféré étaler cette affaire devant les Nations Unies et la réponse des maliens ne s’est pas faite attendre qui ont durci leur position.

Maintenant les ivoiriens sont dans l’incertitude avec l’expression: « ils seront bientôt libérés .» De ce tango, même s’ils sont libérés aujourd’hui, ce qui est notre souhait, la joie s’est émoussée et ils passeront comme des joueurs argentins qui brandissent leur trophée de la coupe du monde de football. Nous pensons que les autorités ivoiriennes auraient patienté d’avoir tous les leviers, avec la ferme assurance des maliens avant d’inviter la masse à danser avant le son de la musique.

Ils ne sont pas libérés et la fameuse CEDEAO qui s’est fourvoyée sur cette affaire ne peut plus rien imposer comme sanction au Mali et les ivoiriens attendent la clémence du président Assimi Goïta pour respirer un bon d’air frais provenant de la lagune Ebrié.

                                        Joël ETTIEN 

                Directeur de publication : businessactuality.com

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