le rêve de Joël EttienINVESTIGATION 

Côte d’Ivoire: Mes quatre doléances pour le futur président de la république: la santé, l’éducation, la formation et la transformation.

Mes quatre doléances pour le futur président de la république de la Côte d’Ivoire : la santé, l’éducation, la formation et la transformation.

Pour le futur président, je souhaite faire quatre doléances

Rien n’a encore démarré. Les candidats dans leur GQ (quartier général) sont encore entrain d’affuter leur programme de société. Il n’est pas encore tard et je leur demande d’introduire mes doléances dans leur schéma.

Ce que je demande, n’est pas sorcier, à savoir, la santé, l’éducation, la formation et la transformation.

 La santé, sans laquelle, aucun peuple ne peut se développer car mourir à 55 ans, l’âge de la production, pendant que chez les autres où la santé est dotée de toutes les infrastructures dignes, ne meurent pas de sitôt. Ils vivent au-delà de 80 ans. Il est inadmissible que des malades ivoiriens fortunés aillent se faire soigner ailleurs, alors que nous avons les moyens pour équiper les hôpitaux pour équilibrer les soins de santé à tous.

L’éducation. Un peuple mal instruit, est un danger pour son développement. Comme des bidons à demi plein, ils feront toujours du bruit. L’éducation est le socle, car c’est elle qui définit les valeurs pour la construction du pays. Une fois que ce facteur est raté, c’est des générations qui se perdent. Il faut repenser un nouveau mode éducatif en intégrant les vraies valeurs du pays et arrêter d’enseigner l’histoire des autres.

La formation. Que c’est beau quand, des jeunes bien éduqués mettent en valeur leurs connaissances. La formation, comme les autres l’ont fait, consiste à faire confiance aux talents locaux qui peuvent adapter leur génie. Si les autres se font respecter, c’est grâce à l’application de leurs talents. Les ivoiriens sont inventifs, il suffit de les voir à l’œuvre à travers la culture, pour s’en convaincre.

La transformation. La Côte d’Ivoire est le seul pays où la pluviométrie n’est égalée nulle part. Tout pousse sur le sol et la terre est fertile. La Côte d’Ivoire occupe depuis plus de 70 ans, le rang du premier producteur mondial du cacao, pourquoi, ne pas se donner ce courage de mettre des infrastructures sur place pour au moins transformer en semi-finis ces fèves que de les envoyer à l’extérieur pour nourrir des familles qui ne connaissent même pas un pied de cacao ? Les matières agricoles seulement transformés sur place, non seulement, les ivoiriens apprendront à les consommer dont certains croient qu’en prendre, est un luxe alors qu’ils sont les producteurs.

Des spécialistes pourront étayer mes doléances car je suis sûr que dans tous les QG, ils y pensent, mais il ne faudrait pas seulement qu’elles soient des slogans de campagne, mais se donner ce courage de les mettre en application et ce n’est pas la France qui l’interdirait. Personne ne doit dicter la marche à suivre au président et il faut éviter de lier le sort des ivoiriens à la volonté politique extérieure, quand le peuple se met en colère, ceux-là, ne sont pas sur place pour le contenir.

Le prochain président de la république doit penser à son peuple

Le prochain président de la république doit vivre pour les ivoiriens, en pensant à eux dans son sommeil, dans son fonctionnement. Les ivoiriens désirent un président qui les écoute et qui les aime et prêt à partager leur peine et leur joie, mais pas un président tourné vers l’extérieur, qui se lave à Korhogo, va s’essuyer à Bongouanou, pour aller prendre son petit déjeuner à Paris et passe la sieste à New York. Un président qui les aime.

Ils veulent sentir leur président et que ce dernier les sente en retour. Le président de la république doit fixer les bases d’une protection durable et prendre des dispositions pour penser d’abord aux ivoiriens. Un pays ne peut pas se développer sans s’ouvrir aux autres certes, mais que celui qui veut vivre en Côte d’Ivoire, connaisse sa place. M. Ouattara a fini sa part, il s’en va.

Pour moi, c’est maintenant que la Côte d’Ivoire va obtenir sa liberté d’expression, de décollage. Le futur président qui sortira des élections d’octobre 2020, sera celui qui va ouvrir le bonheur des ivoiriens, longtemps hypothéqué et ne cède pas au bonheur de multinationales, bien au contraire, les amener à penser aux ivoiriens d’abord.

Voici mon rêve du futur président dont beaucoup rêvent d’avoir pour redémarrer le vivre ensemble et plus jamais, des règlements de compte inutiles qui ont assez produit leurs effets rétrogrades, méchants et égoïstes.

Mes doléances ne sont pas utopiques, mais réalisables pour le bonheur et le progrès de ce pays.

                                                                     Joël ETTIEN

                Directeur de publication : businessactuality.com

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